Archives par mot-clé : Estime de soi

Sois fière de toi – Partage d’expérience et visualisation créatrice

Note au lecteur :
ce que je vais livrer ici est tellement intime
que je me permets de te tutoyer aujourd’hui
😊.

Sois fière de toi, une bonne fois !
Enfin non… c’est tellement sensible la confiance et l’estime de soi, qu’on ne peut se dire “c’est bon, c’est acquis pour toujours”. Que nenni ! Confiance et estime évoluent continuellement. Des fois en mieux, des fois en moins mieux.
Je disais donc sois fière de toi, pour une fois. Juste une fois. Une fois à la fois.

Qu’est ce qui fait qu’on se recroqueville? Qu’on s’amoindrit? Qu’on se rapetisse sans cesse? Pourquoi se tenir droite, fière, légère, jolie, sans crainte du jugement ou du regard des autres est si difficile ? Pourquoi est-ce si difficile de s’en affranchir ?
Alors que ces autres que l’on croit parfaits, mieux que nous, vivent, traversent les mêmes choses que nous.

M’est venue l’image qu’il était temps de me libérer de ce costume de petite fille qui n’ose pas, qui croit qu’elle ne sait pas, qui a honte, qui a peur qu’on la trouve ridicule, qui a peur de ne pas y arriver.
Ahhh cette peur de ne pas y arriver ! Combien elle m’a tenaillée tout le long de mon accouchement. Quand, après une nuit de contractions plus ou moins régulières, mais de plus en plus douloureuses, et plusieurs jours de pré-travail, je sens que, fatiguée, je commence à avoir du mal à gérer, j’apprends de ma sage-femme toute ravie – et sûrement persuadée que je partagerai cet optimisme- que le travail est bien commencé et que j’en suis à 2! Seulement 2 ? Après tout ce pré-travail ? Après toute cette nuit ?
Tout s’effondre autour de moi et surtout en moi. Là c’est sûr je n’y arriverai jamais, cet accouchement va durer des jours, je ne tiendrai jamais. J’entends jamais sans antidouleur, car tel était mon projet. Vivre mon accouchement naturellement, en pleine conscience, et éprouver cette puissance dont parlent les femmes qui ont vécu cette expérience.
Pour l’heure c’est mon impuissance que j’éprouve ! Et à partir de là, je n’en démorderais pas de ce “je n’y arriverai jamais”. Aucun des encouragements de mes 2 Sages-Femmes douces, bienveillantes, ni de mon homme, ne sauront inactiver cette croyance. Aucune ressource non plus : prendre les contractions une à une comme pour mes 2 premiers accouchements, la Senegazelle “après ça, je peux tout faire” mouais mon œil!

Le souffle est ce qui m’a maintenu la tête hors de l’eau, qui m’a empêché de perdre complètement pieds et de me noyer, broyée, dans cette souffrance.
La respiration canalisait ma peur, mes peurs : de perdre mon bébé et de ne pas le rencontrer, de ne pas arriver à lui donner naissance naturellement, de ne pas savoir l’accompagner, de ne pas supporter davantage cette douleur, de ne pas avoir suffisamment de force pour aller au bout, de ne pas savoir comment faire pour endurer une autre contraction, comment gérer cette douleur… Tout ce que je résumais dans “je n’y arriverai pas”.
Alors je soufflais, sur les bons conseils de ma SF tout le long de la contraction, jusqu’au bout des pieds. Je soufflais doucement mon bébé hors de mon ventre, pour accompagner sa descente et permettre à mon corps de s’ouvrir totalement pour le laisser passer.

Combien de fois ai-je refait le film en me demandant pourquoi cela avait été si fort, si intense, pourquoi cela avait pris autant de place ? Et qu’aurais- je pu faire différemment?
Être plus positive, me libérer de mes peurs encore plus. Je pensais avoir déjà fait le nécessaire. Et ces encouragements de mes SF, pourquoi ne m’atteignaient-ils pas?
Après coup, j’ai pris conscience que j’aurai eu besoin d’encouragements doux mais plus appuyés. Et pas seulement “c’est bien, tu vas y arriver” mais plutôt “regarde, tu es en train d’y arriver, tu es en train de le faire, c’est déjà ce que tu es en train de faire, tu y arrives !”. C’est, il me semble, l’électrochoc qui m’a peut être manqué.

C’est la clé que je retire de cette expérience et que je te confie. Quand avec mes premières filles nous vivions des nuits en dents de scies, qui laissaient nos cernes chaque jour un peu plus saillantes, les gens nous disaient “je ne sais pas comment vous faites, je ne pourrai pas”. Le fait est que quand tu y es, tu ne réfléchis pas, tu fais, parce que les choix qui s’offrent à toi à ce moment précis sont restreints. Donc finalement encore une fois “tu y arrives”! Tu te décourages aussi parfois, tu baisses les bras (la phase de désespérance pendant l’accouchement) mais finalement tu te remets en marche un pas après l’autre parce que c’est vital d’avancer. Parce que ton choix c’est la marche en avant et qu’elle te maintient en vie, qu’elle te rend vivante, qu’elle est plus forte que tout. Alors tu y arrives !

Dans tous les moments difficiles que tu traverses, souviens-toi de cette clé et répète-toi ”J’y arrive”.

Et aujourd’hui il est temps de laisser ce costume de petite fille qui n’y arrive pas. Et je t’invite à faire de même avec ton propre costume. Prends le temps de réfléchir au costume que tu souhaites aujourd’hui laisser derrière toi :
Je fais un arrêt sur image. L’image de cette petite fille frêle, fragile, qui se sent incapable se fige. Et je déchire ce costume trop petit, trop restreint, trop pessimiste qui ne me convient plus désormais. Cette enveloppe vide reste sur place.
Une petite fille lumineuse, joyeuse, et plus sûre d’elle, de sa valeur et de ses capacités en sort. Elle respire profondément et s’étire pour prendre toute sa place. Une grande joie et sérénité s’emparent d’elle. Elle pétille et rit aux éclats. Elle danse, virevolte, explore avec bonheur son nouveau costume.
Je m’arrête un instant sur cette enveloppe vide. Je la remercie et l’entoure de tout mon amour, elle éclate alors en une pluie de lumière. La petite fille que je suis se déploie alors en une femme rayonnante. Je reprend alors en confiance ma marche en avant. Je prends le temps de respirer profondément cette scène, ces sensations de bonheur, légèreté, sérénité et d’assurance pour les ancrer en moi. J’y arrive, je me sens fière de moi.

 Sur ce chemin je remercie chaleureusement mes 2 sages femmes, mon Homme et mon petit Homme, ainsi que mes 2 accoucheuses spirituelles Meliana et Mellryn, chacun à leur manière ils m’ont aidé à accoucher de moi-m’aime et à renaître dans ma lumière.

*** Merci ***

Prière pour l’estime de soi

Je vous propose aujourd’hui de faire l’expérience de cette puissante prière ou méditation, utilisez le mot qui vous parle le plus 😉

Installez-vous confortablement, assis le dos bien droit, les pieds au sol, les mains reposées sur vos cuisses, paumes tournées vers le ciel.
Prenez quelques respirations profondes, pour vous centrer: inspirer dans votre bassin, comme si un ballon remplissait votre bassin, et expirer en laissant l’air se propager à la fois dans vos jambes, vers vos pieds, vers la Terre-Mère, mais aussi vers le haut de votre corps, vers le Père-Ciel.  A chaque nouvel inspir, laissez-vous inspirer dans votre bassin et expirez chaque fois un peu plus loin dans vos racines jusqu’au centre de la Terre d’une part et un peu plus haut jusqu’à la Source. Laissez-vous inspirer une dernière fois, et expirez en visualisant votre axe vertical Terre/Ciel.

Placez maintenant votre conscience au niveau de votre cœur, imaginez un lotus à cet endroit et laissez-le s’épanouir à son rythme tout en respirant calmement et profondément. Ressentez le bien-être et la détente que cela vous procure. Goûtez-le un instant.

Et quand vous vous sentirez prêt, lancez la vidéo ci-dessous et lisez le texte à haute voix:

Si l’émotion vous envahit, laissez-la s’exprimer et s’évacuer en respirant. Dès que vous sentez l’émotion poindre, inspirez et expirez en disant intérieurement “je libère et je relâche”. Vous pouvez ajouter les pressions des points des doigts EFT, au coin extérieur des ongles. Pressez simplement les doigts en continus, les uns après les autres en continuant à respirer et libérer consciemment, tout en lisant le texte. En ajoutant si vous le sentez “je demande pardon, je me demande pardon”.

 

Au besoin, si vous avez ressenti beaucoup d’émotions, vous pouvez revisionner cette vidéo pour continuer le travail de libération jusqu’à ce que vous sentiez uniquement la joie vous envahir.

Belle journée

<3

 

Améliorer l’estime de soi

Dans le dernier article, je parlais du commencement dans les changements.

En voilà un bel exemple, comment faire quand on veut s’aimer plus, être en paix avec soi-même, avoir plus d’estime de soi?

Appliquons la méthode proposée: Réfléchir-Agir-Répéter

1- Réfléchir: C’est quoi l’estime de soi?

C’est la valeur que je me donne, souvent en me comparant aux autres.
-> Soit en me sous-estimant, si j’ai une faible estime de moi.
-> Soit en me sur-estimant si j’ai une forte estime de moi.
-> Soit tantôt l’un, tantôt l’autre si j’ai une forte estime de moi fragile. Je vais donc me mettre en avant si je connais mon sujet, et me faire petite souris dès que je suis mal à l’aise.

1 Bis: où en suis-je avec cette estime de soi?

est-ce que je me dévalorise sans cesse? est ce que je me critique sévèrement? est ce que je me juge souvent et durement ?

est ce que je sais me considérer avec douceur et patience? suis -je capable d’empathie et de compassion envers moi-même?

 

2- Agir: que pourrais-je faire pour améliorer l’estime de moi?

Me considérer avec plus de bienveillance déjà. Cesser de se juger, critiquer, dévaloriser sévèrement, bien plus que ne le fait notre entourage.
Accepter les compliments et les remerciements
Décider que l’on vaut bien plus que ce que l’on pense, ce que l’on croit. Puisque c’est la valeur que l’on se donne, augmenter sensiblement votre valeur intrinsèque. Là, tout de suite sur le champ. Fermez les yeux et attrapez le curseur de l’estime de soi, notez d’ailleurs sa position: est-il au ras des pâquerettes, proche de 0? se rapproche t-il du milieu, du 5? ou est-il  dans la partie supérieure entre 5 et 10?

Prenez maintenant le curseur et montez-le légèrement, d’un ou deux crans? Voyez comment vous vous sentez avec ce nouveau niveau d’estime de vous. N’est ce pas plus confortable? ou inconfortable? Certains pourront croire que tous les yeux vont se trouver braqués sur eux désormais. Vous verrez qu’en fait, il n’en est rien. Bien que ce changement intérieur risque tout de même de se refléter extérieurement.

3- Répéter

Ce sont les petites actions répétées pour améliorer votre estime de vous qui vont finir par s’engrammer, s’ancrer profondément en vous. Et finir par devenir un automatisme, “comme une respiration à laquelle on ne prête plus attention, mais qui est toujours là. Respiration que l’on va prendre soin de réguler ou de calmer, parfois, mais qui ne nécessite ni vigilance ni efforts. S’estimer comme on respire… S’oublier pour se tourner vers tout le reste: les autres, la vie.” (Christophe André dans “Imparfaits, libres et heureux”)

Tant et si bien que vous finirez par oublier que vous aviez si peu d’estime de vous avant!

C’est tout le bien que je vous souhaite!