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L’acceptation

A propos de l’acceptation Véronique Desjardins cite sa maman dans “Ce que vous aurez délié sur Terre-La disparition d’une mère”:
“C’est sur l’acceptation de ce que je suis dans sa totalité, que porte le principal de mon travail. Le refus de ce que je suis créé une tension telle qu’il ne fait que renforcer cette part de moi-même qui, hélas, trop souvent me fait horreur. Il ne s’agit pas de la condamner mais d’y remédier. Et ce n’est que par étapes, petit à petit, qu’un approfondissement peut se faire.”

Ce passage m’a fait prendre conscience que l’acceptation n’est vraiment pas une mince affaire. En théorie, c’est simple mais en pratique je me rends compte que ça ne l’est pas. Je parle ici de l’acceptation pleine, totale et entière, de toutes les facettes de mon être. Je m’accepte dans ma globalité si je puis dire. Je n’ai pas de problème avec mon physique par exemple, mais je sais que cela peut déjà représenter une difficulté pour certains qui se heurtent à leur image. Et, l’image que l’on a de soi n’est pas forcément le reflet de la réalité. Ces hanches sont elles si énormes? Ce ventre si flasque? Ce nez si visible? C’est notre propre regard qui s’arrête sur notre silhouette, pas celui des autres. Cela ne dérange ‘que’ nous. Nous refusons ces parties de nous qui ma foi nous le renvoient bien!
Mais dîtes-moi: que fait un enfant en mal d’attention? Il crie, ou fait n’importe quoi d’autre pour qu’on le remarque. La seule façon de le faire cesser est de répondre à son besoin d’attention. C’est exactement ce que réclame ces parties détestées, notre attention, notre amour. On peut commencer par en prendre soin, en les massant, en les chouchoutant “même si tu n’es pas aussi parfait que j’aimerai, tu fais partie de moi et je prends soin de toi, je m’accepte petit à petit complètement.”

Je m’accepte donc a priori dans ma globalité, disais-je. Mais si je détaille un peu, je m’aperçois que je ne peux pas en dire autant de certains “travers”. J’en ai eu la preuve la semaine dernière…J’ai été très agacée par des attitudes récurrentes qui n’étaient pas de mon fait. Elles ont provoqué chez moi une vive colère, inhabituelle, et plutôt disproportionnée. C’était la fois de trop! C’est ensuite mon intolérance, vis à vis de ces comportements, qui m’a énervée. Dans un cas comme dans l’autre, j’étais dans le jugement (de l’autre, puis de moi) et ne pouvais passer à autre chose. Je tournais en rond dans mon bocal d’idées sombres accusatrices.

Ces comportements qui m’insupportent, chez moi ou chez les autres, ce sont en fait, par effet miroir, des parties de moi que je n’accepte pas, que je rejette. Et elles me le renvoient à travers le comportement des autres qui m’agacent, pour que j’en prenne conscience, que je les re-connaisse.
J’ai pu alors prendre du recul sur la situation et faire juste le constat: “ok, ces comportements viennent heurter quelque chose en moi, et qui n’est pas résolu. C’est pourquoi j’ai réagi vivement. C’est ok, je ne suis pas parfaite.” Et tant mieux! Mon imperfection est parfaite! Si nous étions parfaits que ferions nous sur terre?
Je fais seulement de mon mieux à chaque instant -selon le 4e accord toltèque- cela implique aussi de se tromper, et par là même d’avancer. J’accepte donc d’être là où j’en suis maintenant, avec mes imperfections, et je me respecte infiniment. C’est avec ces paroles qu’on débute une séance d’EFT. On ne peut avancer sans commencer par accepter de regarder ses problèmes en face, sans les reconnaître. Je m’aime même si j’ai été intolérante envers moi et mes proches la semaine passée. Reconnaître et entendre les parties de nous en souffrance -rappelez vous comme l’enfant- et leur permettre de s’exprimer: voilà le chemin de l’acceptation qui mène vers la guérison.

Pour finir j’applique ho’oponopono pour m’aider sur ce chemin:
Je suis désolée d’avoir été intolerante et d’avoir blessé mes proches
Je demande pardon pour cela
Je remercie d’avoir l’occasion de m’améliorer
Je m’aime et j’aime le monde.

 Très bon week-end à tous dans l’acceptation et la lumière.