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Une histoire de talents

Ce week end lors d’une exposition de peintures sur la promenade de Jullouville, j’ai entendu cette bribe de conversation entre une dame et un des artistes exposant :
– ”moi, je suis nulle en peinture”
– ”et, tu es douée en quoi?”, lui répond le peintre

Cette remarque m’a fait sourire en passant! Il a raison cet artiste, on focalise trop souvent sur ce qui ne fonctionne pas, sur nos défauts, nos erreurs … On se plaint, on critique, c’est facile. Et je n’y ai pas échappé, j’avoue avoir fait un peu ‘ma victime’ ces derniers temps.

L’avantage c’est que dès lors qu’on prend conscience de comportements inappropriés, on peut décider de les changer et acter ces changements.
Il me semble que c’est Max Piccinini qui dit:
”Pas de prise de conscience, pas de changement,
Et pas de changement, ben … pas de changement !”
Il n’y a pas de mystère ! Les choses se font rarement toute seule.

Donc aujourd’hui, je décide de focaliser sur:
– ce qui fonctionne,
– ce que j’ai déjà réalisé et qui permettra la mise en place du reste,
– sur qui je suis,
– et sur la gratitude et ”l’admiration pour toute la prospérité que j’aie autour de moi” comme nous le conseille Deepak Chopra aujourd’hui.

C’est juste une question d’intention et de vigilance pour aujourd’hui.
Cette dame en réajustant sa vision des choses a répondu : ”En quoi je suis douée? En tout le reste!” Ben voilà, elle a pleins de talents. Et nous en avons tous des talents, connus ou pas encore révélés. Mais chacun de nous est doué pour quelque chose.

Quel est le vôtre ?

Prenez soin de votre harmonie en ce début de semaine!

Le pardon

Noël est déjà derrière nous! On dit cette période plus propice au pardon qu’autrement. J’estime que le moment de pardonner ne se décide pas vraiment à l’avance, il s’impose à vous quand c’est le moment, il se ressent. J’aimerais partager avec vous mon expérience sur le sujet.

J’étais en froid avec un de mes proches. Une de ces situations, où chacun reste campé sur ses positions et où on attend que l’Autre prenne les devants et arrondisse les angles à notre place. Sauf que… ça n’arrivait pas…

Une fois de plus, je me suis résignée à raccrocher les wagons… Flûte la messagerie, je laisse un laconique “c’était pour prendre des nouvelles”. Pas de retour…
Deuxième tentative, nouveau message, toujours pas de retour.
Le doute s’installe, ” il m’en veut, il filtre ses appels…” Quand, au troisième message,  je fais encore chou blanc, je me dis que “là, c’est sûr il est fâché!”

Et là c’est le début de la fin, la colère intérieure monte, et avec elle des dialogues intérieurs sans fin. Au petit matin, je suis même réveillée par ces pensées parasites et je peux faire une croix sur la fin de ma nuit! C’est à ce moment que je décide que ça suffit et que je le rappellerais pour l’inviter à manger! Et ce pour l’unique raison de pouvoir être en paix avec moi-même!

Oui, cet homme, mon père, a fait des erreurs, pleins même, et il a laissé des blessures dans mon âme. Malgré cela, je reconnais aujourd’hui que j’ai besoin de le voir, alors que jusque là je préférais le tenir éloigné pour ne pas avoir à souffrir encore. Et puis, moi aussi j’en ai fais des erreurs. Mais mieux encore, grâce à lui, à toutes ses maladresses,  je suis qui je suis aujourd’hui!

Reconnaître ce besoin m’a permis de reprendre le téléphone pour être enfin tranquilisée, apaisée, cesser d’être en lutte avec moi-même.

pardon

Et devinez quoi? Son téléphone était en panne!
Je me suis donc montée le bourrichon toute seule comme une grande. Si je m’étais souvenue des accords toltèques suivants:

accords_tolteques

Notamment de “n’en fais pas une affaire personnelle” et “ne fais aucune supposition”, je me serais éviter bien des désagréments.

En tout cas, cela m’a permis d’aller au bout du processus et de retrouver enfin la paix.

S’autoriser

Le sommet de la réussite vient tout juste de se terminer et je m’étais bien habituée aux deux conférences quotidiennes depuis une semaine alors que je me demandais bien comment j’allais trouver le temps. J’ai d’ailleurs béni la technologie pendant ce sommet: je partais travailler en bus, oreillettes bien calées et calepin à la main prête à dégainer le stylo chaque fois que le conférencier faisait résonner quelque chose moi.
Et je peux vous dire qu’une foultitude d’idées inspirantes ont éclairés bien des aspects, m’ont conforté dans d’autres ou m’ont apporté une nouvelle façon de voir les choses.
C’était très instructif et j’ai vraiment beaucoup aimé.
Notamment Bruno Lallemand, dans sa conférence “” nous rappelait l’importance de s’autoriser la réussite en l’occurrence. Oui c’est vrai c’est primordial mais c’est quelque chose que je pratique déjà et je constate que ce n’est pas suffisant.
S’autoriser, dit il c’est “être auteur de”.
Mais oui bien sûr! Je n’avais jamais percuté là dessus! Et je sens que cette petite phrase recèle une véritable importance mais qui m’échappe encore. Pendant plusieurs jours, elle me revient, elle tourne, sans arriver à saisir pourquoi dire “je m’autorise” ne sonne pas pareil et donc n’a pas le même impact que “je suis auteur de”.
Est ce que vous percevez vous aussi cette nuance?

Et là, le déclic! c’est parce que dire “Je m’autorise à vivre dans l’abondance” par exemple ça reste au niveau du mental. C’est bien joli, et néanmoins important mais …et après?

Tandis que “Je suis auteur de l’abondance dans ma vie”, je passe au niveau supérieur, celui de l’action! Alors que tout le sommet de la reussite traitait de “Passez à l’action”, cette évidence ne m’avait pas encore frappée!

Je m’autorise à vivre dans l’abondance, OK, j’invite l’argent dans ma vie, dans mon quotidien et je pense qu’il est nécessaire de commencer par là. J’en prends la décision consciente. Mais ça reste, à mon sens, passif. C’est comme si j’attendais que l’abondance vienne toute seule.
Ensuite déclarer “Je suis l’auteur de l’abondance dans ma vie”, cela sous-entend que je mets en place des actions pour faire rentrer de l’argent dans ma vie.

Je ne sais pas si la différence est aussi flagrante pour vous que pour moi, en tout cas j’en saisi maintenant toute la nuance et je suis heureuse de vous la partager!

Je vous souhaite de belles fetes de fin d’année dans l’abondance.

corne abondance noel

 

L’acceptation

A propos de l’acceptation Véronique Desjardins cite sa maman dans “Ce que vous aurez délié sur Terre-La disparition d’une mère”:
“C’est sur l’acceptation de ce que je suis dans sa totalité, que porte le principal de mon travail. Le refus de ce que je suis créé une tension telle qu’il ne fait que renforcer cette part de moi-même qui, hélas, trop souvent me fait horreur. Il ne s’agit pas de la condamner mais d’y remédier. Et ce n’est que par étapes, petit à petit, qu’un approfondissement peut se faire.”

Ce passage m’a fait prendre conscience que l’acceptation n’est vraiment pas une mince affaire. En théorie, c’est simple mais en pratique je me rends compte que ça ne l’est pas. Je parle ici de l’acceptation pleine, totale et entière, de toutes les facettes de mon être. Je m’accepte dans ma globalité si je puis dire. Je n’ai pas de problème avec mon physique par exemple, mais je sais que cela peut déjà représenter une difficulté pour certains qui se heurtent à leur image. Et, l’image que l’on a de soi n’est pas forcément le reflet de la réalité. Ces hanches sont elles si énormes? Ce ventre si flasque? Ce nez si visible? C’est notre propre regard qui s’arrête sur notre silhouette, pas celui des autres. Cela ne dérange ‘que’ nous. Nous refusons ces parties de nous qui ma foi nous le renvoient bien!
Mais dîtes-moi: que fait un enfant en mal d’attention? Il crie, ou fait n’importe quoi d’autre pour qu’on le remarque. La seule façon de le faire cesser est de répondre à son besoin d’attention. C’est exactement ce que réclame ces parties détestées, notre attention, notre amour. On peut commencer par en prendre soin, en les massant, en les chouchoutant “même si tu n’es pas aussi parfait que j’aimerai, tu fais partie de moi et je prends soin de toi, je m’accepte petit à petit complètement.”

Je m’accepte donc a priori dans ma globalité, disais-je. Mais si je détaille un peu, je m’aperçois que je ne peux pas en dire autant de certains “travers”. J’en ai eu la preuve la semaine dernière…J’ai été très agacée par des attitudes récurrentes qui n’étaient pas de mon fait. Elles ont provoqué chez moi une vive colère, inhabituelle, et plutôt disproportionnée. C’était la fois de trop! C’est ensuite mon intolérance, vis à vis de ces comportements, qui m’a énervée. Dans un cas comme dans l’autre, j’étais dans le jugement (de l’autre, puis de moi) et ne pouvais passer à autre chose. Je tournais en rond dans mon bocal d’idées sombres accusatrices.

Ces comportements qui m’insupportent, chez moi ou chez les autres, ce sont en fait, par effet miroir, des parties de moi que je n’accepte pas, que je rejette. Et elles me le renvoient à travers le comportement des autres qui m’agacent, pour que j’en prenne conscience, que je les re-connaisse.
J’ai pu alors prendre du recul sur la situation et faire juste le constat: “ok, ces comportements viennent heurter quelque chose en moi, et qui n’est pas résolu. C’est pourquoi j’ai réagi vivement. C’est ok, je ne suis pas parfaite.” Et tant mieux! Mon imperfection est parfaite! Si nous étions parfaits que ferions nous sur terre?
Je fais seulement de mon mieux à chaque instant -selon le 4e accord toltèque- cela implique aussi de se tromper, et par là même d’avancer. J’accepte donc d’être là où j’en suis maintenant, avec mes imperfections, et je me respecte infiniment. C’est avec ces paroles qu’on débute une séance d’EFT. On ne peut avancer sans commencer par accepter de regarder ses problèmes en face, sans les reconnaître. Je m’aime même si j’ai été intolérante envers moi et mes proches la semaine passée. Reconnaître et entendre les parties de nous en souffrance -rappelez vous comme l’enfant- et leur permettre de s’exprimer: voilà le chemin de l’acceptation qui mène vers la guérison.

Pour finir j’applique ho’oponopono pour m’aider sur ce chemin:
Je suis désolée d’avoir été intolerante et d’avoir blessé mes proches
Je demande pardon pour cela
Je remercie d’avoir l’occasion de m’améliorer
Je m’aime et j’aime le monde.

 Très bon week-end à tous dans l’acceptation et la lumière.

La patience

La patience.Voilà bien un sujet qui me pose quelques difficultés. Pas toujours, j’ai une patience d’ange pour tout ce qui est minutieux ou avec les enfants la plupart du temps. Mais quand il s’agit de moi, c’est une autre histoire! Cela ne va pas assez vite à mon goût. Je n’ai jamais assez de temps pour tout faire. Je deviens alors très impatiente.
Pourtant je sais pertinemment que des temps d’actions et de repos doivent alterner. Ces derniers sont même nécessaire pour intérioriser  intégrer, digérer, récupérer pour mieux repartir ensuite. On ne peut pas tenir un rythme effréné continuellement. 
Mais c’est terrible, j’ai l’impression de ne rien faire et je le vis mal. C’est faux bien sûr, ce n’est qu’une apparence.La graine même si on ne la voit pas encore, germe sous terre bien avant de percer dans la lumière.
Et il est inutile de tirer sur la plante pour tenter de la faire pousser plus vite. On risque juste de l’abîmer. Elle n’est simplement pas prête. Il est nécessaire d’attendre.
De la même façon si on aide un papillon à sortir de sa chrysalide avant l’heure, il sera trop faible pour survivre. Il y a un temps pour chaque chose.

papillon

Mon camélia en bouton depuis le mois d’août me rappelle chaque jour cette précieuse vérité. Il s’épanouit chaque jour un peu plus, de manière à peine visible, très lentement, et surtout à son rythme. Mais il s’ouvre, il n’en doute pas!

Camelia en bouton

L’impatience qui trahit nos doutes trouve donc son antidote dans la foi.
La foi que tout est juste.
La foi que tout arrive en temps utile.

Le Focusing, ou l’art de dialoguer avec soi

L’excellent magazine de parentalité positive PEPS m’a fait découvrir le FOCUSING. Leur numéro 3 (d’avril-mai-juin 2013) traitait du “Corps, siège de la violence ordinaire?”. De multiples articles bien complets et documentés n’ont pas manqué de m’intéresser:- L’art du lâcher-prise avec Alexandre Jollien
– Sans fessée, ni punition en 10 approches pratiques
– Les réactions disproportionnés (il m’a bien parlé celui ci!)
– La routine énergétique selon Donna Eden (celui là aussi forcément!)
– Dire non à la fessée avec Olivier Morel
– Comprendre et accompagner les émotions des enfants
Pour n’en citer que quelques-uns. Une mine d’informations et d’inspiration vous dis-je , pratiques, pertinentes et qui nous pousse avec beaucoup de bienveillance à nous questionner. Tout ce que j’aime!
C’est LE magazine à mettre entre toutes les mains des parents chercheurs.

Dans ce numéro 3, donc, est expliqué le Focusing. Complètement inconnue pour moi, j’ai interprété cette pratique comme l’art de se mettre à l’écoute de son corps et de dialoguer avec. Voici les différentes étapes du Focusing détaillées par Bernadette Lamboy, auteure de “Trouver les solutions par le Focusing”:
1- Nous sommes enjoints à nous détendre, à nous poser et à accueillir la paix intérieure; puis à penser à une situation non réglée, tout en focalisant sur le corps (et non sur les émotions): comment je me sens avec cette histoire? Accueillir sans jugement ce qui se présente à l’esprit.
2- Il s’agit dans un deuxième temps de repérer la sensation, le sens corporel global, en lien avec cette histoire non réglée: comment se manifeste-t-elle dans tout notre corps? La question à se poser c’est: “Quand je pense à…, je me sens…, et je ressens …dans mon corps”
3- Ensuite il faut définir la prise, c’est-à-dire laisser venir une expression, un mot, peut-être une image qui caractérise ce sens corporel: une boule dans l’estomac avec une oppression dans la poitrine ou un mur devant moi…
4- On poursuit en faisant raisonner la prise pour vérifier qu’elle correspond bien au sens corporel global. On la décrit alors avec plus de détails comme si on voulait que quelqu’un en fasse un dessin: quels sont la grosseur, lourdeur, couleur, texture… On suit le processus si les images et sensations se transforment.
5- Le moment est venu d‘interroger la prise. Cela peut paraître complètement farfelu, inhabituel tout au moins. Il s’agit simplement de parler à une partie de nous même, d’écouter ce que le “mal-a-dit”. Ainsi, si cette boule pouvait parler que dirait-elle? Et encore…? Quelle suggestion a-t-elle pour résoudre notre problème? Laisser juste venir sans jugement, interprétation ou censure. Si on note un soulagement, ou un mouvement intérieur bienveillant, c’est que la réponse est juste. Le sens corporel se modifie alors, voire disparaît.
6- Accueillir la réponse et remercier pour ces révélations.

Je crois sincèrement en notre intelligence corporelle. Tous nos maux sont des messages de notre corps pour nous signifier une disharmonie dans notre vie. Par cette pratique de Focusing, on entre en contact avec cette intelligence corporelle et on se met à son écoute. Le simple fait d’entendre son mal-être et le besoin lié peut suffire à améliorer notre état. Comme un enfant turbulent qui réclame notre attention et qui s’arrête sitôt qu’on y répond.

Cette pratique me semble aussi intéressante pour :
Mettre les émotions envahissantes à distance, prendre du recul avec. Il peut être utile d’aller au bout de son émotion son chagrin, sa colère, puis une fois le pic passé on peut s’aider à retrouver son calme en se reconnectant à ses sensations corporels par le focusing.

-Aider à prendre une décision: quand on nous semble impossible de faire un choix, on peut se projeter dans chacune des situations possibles. Commencer par observer notre état corporel général là maintenant: notre respiration?  nos jambes? notre dos?… S’imaginer ensuite avec la 1ère possibilité tout en se branchant à son ressenti corporel: que raconte le corps ds cette 1ère option? Est il détendu, s’est il crispé? La respiration a-t-elle changée? et les battements cardiaques? Noter tous les changements par rapport au début. Laisser aller cette projection et recommencer avec la 2ème option.
Dans quelle situation vous sentez vous le mieux?

Comme tout le reste, à force de pratiquer, sans se prendre la tête, cela devient plus fluide et naturel. Il est inutile d’y passer des heures, soyez juste curieux, comme dans un jeu : tiens que se passe-t-il quand je me projette ici ou là? Il n’y a pas de bonne ou mauvaise réponse. Vous ne risquez rien sauf d’apprendre à mieux vous connaître.

Sortir de la spirale de pensées négatives

Un des mes amis me demandait comment j’arrivais à sortir de la spirale négative.
C’est vrai que quand quelque chose nous tracasse on rumine à qui mieux-mieux et il est difficile de passer à autre chose, ça prend tout notre esprit selon l’importance qu’on accorde à ce souci.

Il m’a fallu un petit temps de réflexion pour prendre conscience de ma stratégie.
Puis, je lui ai répondu: je détourne l’attention et donc l’énergie en focalisant sur le positif. ça ne règle pas le problème me direz-vous, et vous aurez raison! Mais parfois, on n’a pas la solution à notre problème, on ne voit même pas du tout comment on va s’en sortir (financièrement par exemple), comment cela pourrait même s’arranger (avec telle personne).
Et bien mon truc à moi dans ces cas là, c’est la FOI. Je mets toute ma confiance en l’Univers, Dieu, la Source, appelez le comme bon vous semble, ce grand Tout qui nous dépasse et dont nous ne connaissons pas (encore) les tenants et les aboutissants.

Je sais également que cette situation je l’ai créée. Si si tout ce que je vis est l’oeuvre de ma création, j’en vois certain grincer des dents ou ricaner doucement. On s’attribue  volontiers les lauriers pour ce qu’on fait de bien : notre famille, notre maison grâce à nos revenus, nos B-A et autres actions bénévoles, ça s’est facile, c’est grâce à nous. ça l’est beaucoup moins pour tout ce qui coince: les soucis financiers, de couple ou relationnel…C’est forcément la faute d’un autre..

Je suis désolée de vous décevoir, mais si nous vivons des situations pénibles, c’est que nous les avons attirées, et donc créées. On est drôlement fort, hein? on pourrait presque se féliciter d’avoir réussi à en arriver là! Se considérer comme le créateur de notre réalité ça change les perspectives, non?
Ma vérité c’est de croire que si on a réussi à se mettre dans cette panade, on sait forcément s’en sortir aussi. C’est pour cela que je me confie à l’Univers: “bon là je ne vois vraiment pas comment m’en sortir, mais je sais qu’il existe une solution, je ne la vois pas pour le moment, mais elle là, merci de m’aider à y voir clair”

Je projette ensuite des pensées et donc des énergies en imaginant la situation réglée: une réconciliation, l’abondance, la santé… Cette visualisation va aider à retrouver  l’harmonie dans le domaine concerné.

Cette pratique fonctionne bien pour ma part pour tout ce qui est matériel. Quand il s’agit d’un différent avec quelqu’un, en général ça m’obsède, j’imagine 100 fois la scène, je suis en boucle.
Dans ce cas, il est important de se poser dans un endroit calme et de s’imaginer dans un endroit neutre, une sorte de salle blanche et lumineuse avec 2 fauteuils. On invite ensuite la ou les personnes concernées et on lui (leur) dit en toute conscience ce qu’on a sur le coeur en bonne fois pour toute, comme si elle(s) étai(en)t en face de nous. Un dialogue peut même s’instaurer si l’on est à l’écoute. L’autre ou les autres peuvent aussi avoir des choses à nous dire, on peut être surpris. Accueillez juste  ce qui vient, sans jugement. Pardonnez et remerciez autant que vous le pouvez. Une fois que tout est dit, on demande à couper tous les liens inappropriés de cette relation. C’est vrai cadeau que de se libérer d’une relation et un double cadeau puisqu’on libère aussi l’autre personne en même temps.

Laissez ensuite faire les  choses, vous aurez peut être la surprise que la personne reprenne contact, s’excuse. La vie réserve aussi de belles surprises.

Je vous souhaite un très joli week end.

Pourquoi attirons nous exactement l’inverse de ce que l’on souhaite? et comment y remédier

Pourquoi attirons nous exactement l’inverse de ce que l’on souhaite? et comment y remédier:
Ne vous est il jamais arrivé de vous dire et vous répéter “surtout pas ça, ou surtout pas lui” et damned ça tombe justement sur ça ou sur lui?
Je me rappelle précisément un exemple quand j’etais en primaire, nous devions rencontrer une école pour un échange de judo. Des rumeurs couraient qu’il y avait trois élèves “balèzes”. Je pratiquais plutôt dans la catégorie “plume” pour ma part. Je priais pour ne surtout pas tomber sur elles! Et bien sûr…je me retrouvais dans leur pool devant les affronter toutes les trois!
Pour autant, ça ne m’a pas vraiment surprise. Je me souviens très bien avoir remarqué à cette période que tout ce que je redoutais très fort arrivait. Mais je ne comprenais pas pourquoi.
Aujourd’hui, je sais que notre cerveau est à notre service pour réaliser nos désirs. Mais il a ce petit “défaut” de ne pas savoir gérer la négation. Si je vous dit : “Ne pensez PAS à un ours polaire.” À quoi pensez vous?
Voilà pourquoi on parle sans cesse de pensées positives, ou de formulation positive.
Si vous redoutez de voir quelque chose arriver (“pas les 3 balèzes, pas les 3 balèzes, pas les 3 balèzes”), annulez cette crainte et formulez plutôt ce que vous souhaitez obtenir (“des adversaires de mon niveau”).
Une autre particularité de notre cerveau est d’être dans le présent, pour lui point de passé ni de futur, toutes les actions se déroulent dans le présent. C’est pourquoi on formule le verbe de l’action toujours au présent “je rencontre des adversaires de mon niveau”

Mais si c’était si simple, ça se saurait? Pourtant c’est le début pour cesser d’attirer à nous tout ce qu’on ne souhaite pas. Puisqu’on n’en veut pas, pourquoi s’en soucier? Il est plus intéressant de s’occuper à définir ce que l’on souhaite. C’est plus direct. Au restaurant, vous ne choisissez pas votre menu en citant tout ce que vous ne voulez pas au serveur? Vous dites clairement ce qu’il vous ferait plaisir de manger. Et bien bonne nouvelle, c’est applicable pour tout! Il y a juste à passer commande et avoir confiance de la voir arriver, avec la même conviction que votre menu au restaurant!
C’est là que ça se complique en général…nous doutons et chaque pensée de doute efface notre commande. Vous comprenez que dans ces conditions le cuisinier aura du mal à réaliser votre demande et que votre repas tardera à arriver, si toutefois il arrive…

Le petit secret, c’est de penser, croire qu’on a DÉJÀ ce qu’on demande. Je suis convaincue que nous vibrons ce que nous sommes en nous mais aussi au-delà de nous dans notre champ énergétique, ou ce qu’on appelle aussi notre aura.

Ces vibrations agissent comme des aimants avec les gens et les situations de même polarité. Ainsi quand je broie du noir (et ce n’est pas qu’une image) je vibre sombre et négatif intérieurement ET extérieurement, et je vais attirer ces mêmes vibrations à moi. Tandis que quand je me sens heureuse, je vivre lumière et positif et je m’attire des gens et situations identiques. C’est une loi physique, les semblables s’attirent!
D’où l’importance de s’imaginer avec notre désir réalisé, ce que ça nous ferait, ce qu’on ressentirait pour que cela s’imprime dans notre aura et vienne petit à petit à nous. Ensuite, nous n’avons plus qu’à remercier pour ces cadeaux déjà là!

Comme pour toute pratique cela demande un peu d’entraînement régulier afin de bien intégrer la technique et d’en faire un automatisme.

 

 

 

Billet du jour

Je viens de passer une semaine de folie au travail. Je n’ai pas trouvé le temps d’écrire un article cette semaine. C’est donc la raison de ce “billet d’humeur”.
Des journées harassantes, un peu de temps en famille, et je m’écroulais de fatigue, avant de recommencer le lendemain. Impossible dans ces conditions d’avoir les idées claires. Force a été d’accepter cette situation. Comme au yoga, je me suis placée en observatrice, et je me suis dit: c’est comme ça aujourd’hui, c’est ok ce sera peut être différent demain. Sauf que le lendemain, même topo! Pas plus de jus et toujours pas d’article en vue.

Une seule solution : (re)définir mes priorités. J’ai décidé que mon travail et ma famille en étaient et j’ai accepté de ne rien pouvoir faire d’autre cette semaine.
Parfois dans la vie, on se retrouve dans les rapides du torrent et on n’a pas d’autres choix que de descendre la rivière en attendant que le courant se calme et nous permette d’atteindre la berge pour reprendre un cours normal. La seule possibilité qui nous est offerte est soit de se débattre voire d’essayer de nager à contre-courant ou alors de se détendre au maximum et se le laisser flotter jusqu’à des eaux plus clémentes. C’est ce que j’ai fait et je profite de ce répit pour vous en faire part!

Je vous souhaite un très beau week end!

Et pour vous c’est plutôt mer agitée:

lefryzeur.com

 

ou mer d’huile?

 

mer d'huile