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Le Focusing, ou l’art de dialoguer avec soi

L’excellent magazine de parentalité positive PEPS m’a fait découvrir le FOCUSING. Leur numéro 3 (d’avril-mai-juin 2013) traitait du “Corps, siège de la violence ordinaire?”. De multiples articles bien complets et documentés n’ont pas manqué de m’intéresser:- L’art du lâcher-prise avec Alexandre Jollien
– Sans fessée, ni punition en 10 approches pratiques
– Les réactions disproportionnés (il m’a bien parlé celui ci!)
– La routine énergétique selon Donna Eden (celui là aussi forcément!)
– Dire non à la fessée avec Olivier Morel
– Comprendre et accompagner les émotions des enfants
Pour n’en citer que quelques-uns. Une mine d’informations et d’inspiration vous dis-je , pratiques, pertinentes et qui nous pousse avec beaucoup de bienveillance à nous questionner. Tout ce que j’aime!
C’est LE magazine à mettre entre toutes les mains des parents chercheurs.

Dans ce numéro 3, donc, est expliqué le Focusing. Complètement inconnue pour moi, j’ai interprété cette pratique comme l’art de se mettre à l’écoute de son corps et de dialoguer avec. Voici les différentes étapes du Focusing détaillées par Bernadette Lamboy, auteure de “Trouver les solutions par le Focusing”:
1- Nous sommes enjoints à nous détendre, à nous poser et à accueillir la paix intérieure; puis à penser à une situation non réglée, tout en focalisant sur le corps (et non sur les émotions): comment je me sens avec cette histoire? Accueillir sans jugement ce qui se présente à l’esprit.
2- Il s’agit dans un deuxième temps de repérer la sensation, le sens corporel global, en lien avec cette histoire non réglée: comment se manifeste-t-elle dans tout notre corps? La question à se poser c’est: “Quand je pense à…, je me sens…, et je ressens …dans mon corps”
3- Ensuite il faut définir la prise, c’est-à-dire laisser venir une expression, un mot, peut-être une image qui caractérise ce sens corporel: une boule dans l’estomac avec une oppression dans la poitrine ou un mur devant moi…
4- On poursuit en faisant raisonner la prise pour vérifier qu’elle correspond bien au sens corporel global. On la décrit alors avec plus de détails comme si on voulait que quelqu’un en fasse un dessin: quels sont la grosseur, lourdeur, couleur, texture… On suit le processus si les images et sensations se transforment.
5- Le moment est venu d‘interroger la prise. Cela peut paraître complètement farfelu, inhabituel tout au moins. Il s’agit simplement de parler à une partie de nous même, d’écouter ce que le “mal-a-dit”. Ainsi, si cette boule pouvait parler que dirait-elle? Et encore…? Quelle suggestion a-t-elle pour résoudre notre problème? Laisser juste venir sans jugement, interprétation ou censure. Si on note un soulagement, ou un mouvement intérieur bienveillant, c’est que la réponse est juste. Le sens corporel se modifie alors, voire disparaît.
6- Accueillir la réponse et remercier pour ces révélations.

Je crois sincèrement en notre intelligence corporelle. Tous nos maux sont des messages de notre corps pour nous signifier une disharmonie dans notre vie. Par cette pratique de Focusing, on entre en contact avec cette intelligence corporelle et on se met à son écoute. Le simple fait d’entendre son mal-être et le besoin lié peut suffire à améliorer notre état. Comme un enfant turbulent qui réclame notre attention et qui s’arrête sitôt qu’on y répond.

Cette pratique me semble aussi intéressante pour :
Mettre les émotions envahissantes à distance, prendre du recul avec. Il peut être utile d’aller au bout de son émotion son chagrin, sa colère, puis une fois le pic passé on peut s’aider à retrouver son calme en se reconnectant à ses sensations corporels par le focusing.

-Aider à prendre une décision: quand on nous semble impossible de faire un choix, on peut se projeter dans chacune des situations possibles. Commencer par observer notre état corporel général là maintenant: notre respiration?  nos jambes? notre dos?… S’imaginer ensuite avec la 1ère possibilité tout en se branchant à son ressenti corporel: que raconte le corps ds cette 1ère option? Est il détendu, s’est il crispé? La respiration a-t-elle changée? et les battements cardiaques? Noter tous les changements par rapport au début. Laisser aller cette projection et recommencer avec la 2ème option.
Dans quelle situation vous sentez vous le mieux?

Comme tout le reste, à force de pratiquer, sans se prendre la tête, cela devient plus fluide et naturel. Il est inutile d’y passer des heures, soyez juste curieux, comme dans un jeu : tiens que se passe-t-il quand je me projette ici ou là? Il n’y a pas de bonne ou mauvaise réponse. Vous ne risquez rien sauf d’apprendre à mieux vous connaître.

Sortir de la spirale de pensées négatives

Un des mes amis me demandait comment j’arrivais à sortir de la spirale négative.
C’est vrai que quand quelque chose nous tracasse on rumine à qui mieux-mieux et il est difficile de passer à autre chose, ça prend tout notre esprit selon l’importance qu’on accorde à ce souci.

Il m’a fallu un petit temps de réflexion pour prendre conscience de ma stratégie.
Puis, je lui ai répondu: je détourne l’attention et donc l’énergie en focalisant sur le positif. ça ne règle pas le problème me direz-vous, et vous aurez raison! Mais parfois, on n’a pas la solution à notre problème, on ne voit même pas du tout comment on va s’en sortir (financièrement par exemple), comment cela pourrait même s’arranger (avec telle personne).
Et bien mon truc à moi dans ces cas là, c’est la FOI. Je mets toute ma confiance en l’Univers, Dieu, la Source, appelez le comme bon vous semble, ce grand Tout qui nous dépasse et dont nous ne connaissons pas (encore) les tenants et les aboutissants.

Je sais également que cette situation je l’ai créée. Si si tout ce que je vis est l’oeuvre de ma création, j’en vois certain grincer des dents ou ricaner doucement. On s’attribue  volontiers les lauriers pour ce qu’on fait de bien : notre famille, notre maison grâce à nos revenus, nos B-A et autres actions bénévoles, ça s’est facile, c’est grâce à nous. ça l’est beaucoup moins pour tout ce qui coince: les soucis financiers, de couple ou relationnel…C’est forcément la faute d’un autre..

Je suis désolée de vous décevoir, mais si nous vivons des situations pénibles, c’est que nous les avons attirées, et donc créées. On est drôlement fort, hein? on pourrait presque se féliciter d’avoir réussi à en arriver là! Se considérer comme le créateur de notre réalité ça change les perspectives, non?
Ma vérité c’est de croire que si on a réussi à se mettre dans cette panade, on sait forcément s’en sortir aussi. C’est pour cela que je me confie à l’Univers: “bon là je ne vois vraiment pas comment m’en sortir, mais je sais qu’il existe une solution, je ne la vois pas pour le moment, mais elle là, merci de m’aider à y voir clair”

Je projette ensuite des pensées et donc des énergies en imaginant la situation réglée: une réconciliation, l’abondance, la santé… Cette visualisation va aider à retrouver  l’harmonie dans le domaine concerné.

Cette pratique fonctionne bien pour ma part pour tout ce qui est matériel. Quand il s’agit d’un différent avec quelqu’un, en général ça m’obsède, j’imagine 100 fois la scène, je suis en boucle.
Dans ce cas, il est important de se poser dans un endroit calme et de s’imaginer dans un endroit neutre, une sorte de salle blanche et lumineuse avec 2 fauteuils. On invite ensuite la ou les personnes concernées et on lui (leur) dit en toute conscience ce qu’on a sur le coeur en bonne fois pour toute, comme si elle(s) étai(en)t en face de nous. Un dialogue peut même s’instaurer si l’on est à l’écoute. L’autre ou les autres peuvent aussi avoir des choses à nous dire, on peut être surpris. Accueillez juste  ce qui vient, sans jugement. Pardonnez et remerciez autant que vous le pouvez. Une fois que tout est dit, on demande à couper tous les liens inappropriés de cette relation. C’est vrai cadeau que de se libérer d’une relation et un double cadeau puisqu’on libère aussi l’autre personne en même temps.

Laissez ensuite faire les  choses, vous aurez peut être la surprise que la personne reprenne contact, s’excuse. La vie réserve aussi de belles surprises.

Je vous souhaite un très joli week end.

Pourquoi attirons nous exactement l’inverse de ce que l’on souhaite? et comment y remédier

Pourquoi attirons nous exactement l’inverse de ce que l’on souhaite? et comment y remédier:
Ne vous est il jamais arrivé de vous dire et vous répéter “surtout pas ça, ou surtout pas lui” et damned ça tombe justement sur ça ou sur lui?
Je me rappelle précisément un exemple quand j’etais en primaire, nous devions rencontrer une école pour un échange de judo. Des rumeurs couraient qu’il y avait trois élèves “balèzes”. Je pratiquais plutôt dans la catégorie “plume” pour ma part. Je priais pour ne surtout pas tomber sur elles! Et bien sûr…je me retrouvais dans leur pool devant les affronter toutes les trois!
Pour autant, ça ne m’a pas vraiment surprise. Je me souviens très bien avoir remarqué à cette période que tout ce que je redoutais très fort arrivait. Mais je ne comprenais pas pourquoi.
Aujourd’hui, je sais que notre cerveau est à notre service pour réaliser nos désirs. Mais il a ce petit “défaut” de ne pas savoir gérer la négation. Si je vous dit : “Ne pensez PAS à un ours polaire.” À quoi pensez vous?
Voilà pourquoi on parle sans cesse de pensées positives, ou de formulation positive.
Si vous redoutez de voir quelque chose arriver (“pas les 3 balèzes, pas les 3 balèzes, pas les 3 balèzes”), annulez cette crainte et formulez plutôt ce que vous souhaitez obtenir (“des adversaires de mon niveau”).
Une autre particularité de notre cerveau est d’être dans le présent, pour lui point de passé ni de futur, toutes les actions se déroulent dans le présent. C’est pourquoi on formule le verbe de l’action toujours au présent “je rencontre des adversaires de mon niveau”

Mais si c’était si simple, ça se saurait? Pourtant c’est le début pour cesser d’attirer à nous tout ce qu’on ne souhaite pas. Puisqu’on n’en veut pas, pourquoi s’en soucier? Il est plus intéressant de s’occuper à définir ce que l’on souhaite. C’est plus direct. Au restaurant, vous ne choisissez pas votre menu en citant tout ce que vous ne voulez pas au serveur? Vous dites clairement ce qu’il vous ferait plaisir de manger. Et bien bonne nouvelle, c’est applicable pour tout! Il y a juste à passer commande et avoir confiance de la voir arriver, avec la même conviction que votre menu au restaurant!
C’est là que ça se complique en général…nous doutons et chaque pensée de doute efface notre commande. Vous comprenez que dans ces conditions le cuisinier aura du mal à réaliser votre demande et que votre repas tardera à arriver, si toutefois il arrive…

Le petit secret, c’est de penser, croire qu’on a DÉJÀ ce qu’on demande. Je suis convaincue que nous vibrons ce que nous sommes en nous mais aussi au-delà de nous dans notre champ énergétique, ou ce qu’on appelle aussi notre aura.

Ces vibrations agissent comme des aimants avec les gens et les situations de même polarité. Ainsi quand je broie du noir (et ce n’est pas qu’une image) je vibre sombre et négatif intérieurement ET extérieurement, et je vais attirer ces mêmes vibrations à moi. Tandis que quand je me sens heureuse, je vivre lumière et positif et je m’attire des gens et situations identiques. C’est une loi physique, les semblables s’attirent!
D’où l’importance de s’imaginer avec notre désir réalisé, ce que ça nous ferait, ce qu’on ressentirait pour que cela s’imprime dans notre aura et vienne petit à petit à nous. Ensuite, nous n’avons plus qu’à remercier pour ces cadeaux déjà là!

Comme pour toute pratique cela demande un peu d’entraînement régulier afin de bien intégrer la technique et d’en faire un automatisme.

 

 

 

Guy Corneau et Marie Lise Labonte

Mon livre de chevet actuel “La guerison du coeur” de Guy Corneau m’a offert deux passages pour illustrer mon dernier article: c’est notre réalité intérieure (nos pensées et émotions surtout) qui conditionnent notre réalité extérieure (ce que nous vivons).

Ici, Guy Corneau explore la guérison physique et émotionnelle mais on peut l’appliquer à la vie en générale:

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Guy CORNEAU cite également Marie Lise LABONTE qui a vaincu une arthrite rhumatoïde par la visualisation et l’imagerie mentale pour stimuler ces forces d’autoguérisons (Cf “S’autoguérir” et “Se guérir grâce à ses images intérieures”).

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“LA LÉGENDE AMÉRINDIENNE DES DEUX LOUPS”


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Un homme âgé dit à son petit-fils, venu le voir très en colère contre un ami qui s’était montré injuste envers lui :

“Laisse-moi te raconter une histoire … Il m’arrive aussi, parfois, de ressentir de la haine contre ceux qui se conduisent mal et n’en éprouvent aucun regret. Mais la haine t’épuise, et ne blesse pas ton ennemi. C’est comme avaler du poison et désirer que ton ennemi en meure. J’ai souvent combattu ces sentiments”
Il continua :
“C’est comme si j’avais deux loups à l’intérieur de moi :  le premier est bon et ne me fait aucun tort. Il vit en harmonie avec tout ce qui l’entoure et ne s’offense pas lorsqu’il n’y a pas lieu de s’offenser. Il combat uniquement lorsque c’est juste de le faire, et il le fait de manière juste. Mais l’autre loup, il est plein de colère. La plus petite chose le précipite dans des accès de rage. Il se bat contre n’importe qui, tout le temps, sans raison. Il n’est pas capable de penser parce que sa colère et sa haine sont immenses. Il est désespérément en colère, et pourtant sa colère ne change rien. Il est parfois si difficile de vivre avec ces deux loups à l’intérieur de moi, parce que tous deux veulent dominer mon esprit.”
Le garçon regarda attentivement son grand-père dans les yeux et demanda :
“Lequel des deux loups l’emporte, grand-père ?”
Le grand-père sourit et répondit doucement : “Celui que je nourris.”
Sagesse amérindienne – Auteur inconnu
  • Pour illustrer cette pensée, j’ai réalisé une petite expérience à la portée de tous :
    des boutons et deux bocaux, sur lesquels sont écrits “pensées neutres et  positives ” et “pensées négatives”.
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    Je les laisse en évidence sur la table du salon. A chacun de mes passages,  je glisse un bouton correspondant à mon état d’esprit du moment. En fin de journée, je constate leurs niveaux respectifs.

 

  • Si vous souhaitez tenter l’expérience, ne focalisez pas sur le résultat. Prenez-le comme un jeu: “ah tiens, c’était comme ça aujourd’hui”.
  • Imaginez maintenant que vos récipients de fortune soient remplis de graines et que  vous les semiez. Qu’est ce qui pousserait dans votre jardin?
    Petit à petit, on surprend ses pensées. Il est alors possible de remplacer les pensées “chiendents” par des pensées “fraises” par exemple. Quelle récolte sera la plus abondante et de fait vous nourrira?

Comment mettre plus d’harmonie dans notre vie?

Pour mettre plus d’harmonie dans sa vie, il me semble que cela commence par un petit état des lieux.
Comment je me sens dans ma vie, là maintenant? et dans chaque domaine important de ma vie: familiale, personnelle, professionnelle, financière?

Ou poser autrement: si je pouvais, avec mon amie la fée et sa baguette magique, qu’est ce que je changerais dans ma vie?

Sans hésiter:
*j’aurais plus de temps libre, pour moi, avec mes enfants, mon amoureux
* je bannirais conflits et autres râleries
* j’aurai plus d’argent, juste assez pour ne pas être obligée de compter, me faire plaisir ainsi qu’aux miens tout autour de moi.

En gros, je demanderais plus de temps joyeux, plaisants (plus que j’en ai déjà actuellement 😉 ) et moins de situations stressantes.

Et vous que changeriez-vous grâce à cette baguette magique, là tout de suite? ce qui vous vient à l’esprit est la bonne réponse.

 

Selon un test de réactivité globale au stress (disponible prochainement) nous avons 3 types de réactivité au stress: physiologique, psychologique et comportementale.
Une fois qu’on connait son mode de réactivité de prédilection, il s’agit de le travailler en priorité. D’une logique implacable, je sais.

Ainsi pour une prédominance physiologique, on aura tout intérêt à privilégier la méditation, la relaxation, le sport, par exemple, soit toute activité qui passe par le corps.

Pour une prédominance psychologique, il serait bon de surveiller ses pensées de façon à prendre conscience de ses schémas de fonctionnement. En se surprenant en flagrant délit de rumination, on pourra alors switcher consciemment en disant “J’annule” et inverser la tendance, en remplaçant par une pensée positive.
Ho’oponopono (j’y reviendrait dans d’autres posts) pourra aussi être utile sous forme de mantra pour libérer les vieux réflexes récalcitrants et détourner à bon escient notre étonnante capacité à répéter en boucle (le négatif le plus souvent) : Désolé, Pardon, Merci, Je t’aime.

Pour les prédominances comportementales, la méditation et la relaxation (qui conviennent dans tous les cas), le brain-gym, les mantras, ou la technique du tigre pourraient convenir entres autres.
Pour cette dernière technique, il s’agit de libérer les tensions du corps en faisant le tigre: trépigner sur place d’un pied sur l’autre (à la manière d’un enfant qui “pique une crise”) en lacérant l’espace devant vous toutes griffes dehors le tout en rugissant à la manière du tigre depuis le fond de la gorge “RAAAAAAAAHHHH”. Répéter à souhaits jusqu’à vous sentir mieux! Défoulement assuré et les enfants adorent.

Je vous invite à partager vos souhaits de changements, vos réactions face à stress et vos manières d’y faire face ci-dessous