Quand la morosité s’est invitée dans notre vie et que l’on peine à se défaire de son manteau pesant cela peut se transformer en une lente descente aux enfers. Voici quelques pistes pour retrouver le chemin de la légèreté et de la joie de vivre.
Il faut toujours se souvenir de cette première loi universelle : l’énergie suit l’intention. Cela signifie que vous donnez votre énergie à l’objet de vos pensées et pré-occupations. Et malheureusement dans les moments de vie difficiles, que ce soit lors de problèmes relationnels, professionnels, financiers, de santé…, nos pensées sont souvent en boucle sur ce problème. Ce qui est absolument contre-productif. Cela rajoute de l’eau au moulin. C’est comme si on envoyait à l’univers le message suivant : “je pense constamment problème, j’aime les problèmes, envoie moi en encore pleins!”. Alors qu’on est d’accord c’est exactement le contraire que l’on souhaite.
Les solutions
- Je dresse un petit bilan.
Première chose, après l’état de sidération, somme toute normal, et qu’il est in-dis-pen-sa-ble d’accueillir. Il ne s’agit pas de nier ce que nous vivons, de soulever le tapis et de tout cacher dessous. Mais plutôt de faire le constat et identifier les émotions en présence. “Ok, ce n’est pas glorieux, c’est difficile, je suis triste/effondré.e/en colère/ découragé.e/… mais j’accueille. C’est là, donc j’écoute.”
Dans un second temps on peut se demander ce que l’on veut vivre à la place : aller mieux, mais cela veut dire quoi exactement ? Vivre plus de joie, de légèreté, avoir plus d’entrain, (re)trouver un but, avoir le courage d’agir, trouver l’impulsion d’y aller, s’affranchir de ses peurs, avoir une meilleure image de soi, ressentir plus d’amour de soi…Un peu tout ça à la fois, sans toutefois savoir comment faire, tant l’énergie peut faire défaut.
- Je fais appel à mes ressources
Je mets le projecteur sur des moments positifs de ma vie. Je me remémore ces moments de bonheur passé plus ou moins lointain. Toutes les périodes où je me sentais bien. Partez du souvenir qui surgit et revivez le dans son ensemble. Où étiez-vous? avec qui? que faisiez-vous? comment vous sentiez vous ? Replongez vous complètement dedans. Laissez un sourire s’esquisser sur votre visage. Respirez pour sentir à nouveau la paix et la tranquillité s’installer. Et ramenez tout cela dans le présent.
- Si mon mal-être est lié à mes relations amicales ou familiales :
Je fais le tri dans mes relations autant que possible. Il est parfois nécessaire de prendre son bien en urgence, de se faire passer au premier plan. Et la seule mesure est parfois de prendre un peu (voire beaucoup) de distance. Chacun saura trouver l’équilibre qui lui est propre.
- Faire le tri dans ce que j’aime = je suis prêt à refaire, j’en veux encore, je garde, merci
ET ce que je n’aime plus = alors ça merci j’ai testé, je n’en veux plus, je transforme ou j’abandonne, je passe à une autre expérience.
- Je prends du temps pour moi, je me reconnecte à moi.
Quand je me sens perdu.e, que ma boussole intérieure s’affole ou ne m’indique plus rien du tout, c’est un indicateur précieux. Il est urgent de faire une pause pour se reconnecter à son essence, la part de nous qui est parfaite et omnisciente, de faire le bilan et de m’interroger sur quelle direction je choisis de prendre maintenant.
Pour m’aider, je m’oblige à sortir : le mouvement c’est la vie. Je marche, je respire au grand air, je médite dans la nature.
- Je dresse une liste de rêve.
Quand j’étais petit de quoi de rêvais?
Qu’est ce que j’adorais faire? Quel type de jeu, d’activité dans mon enfance?
Est ce qu’il y a quelque chose que j’ai toujours rêvé d’apprendre et que j’ai toujours remis à plus tard : un instrument, une technique, une langue, un art, un sport?
Quand j’étais occupé, que je n’avais pas une minute à moi, qu’est ce que je rêvais de faire ? “Ah si j’avais du temps, je ferais…/j’irai…/je serais…/j’aurais…?
- C’est quoi mon idéal de vie ?
Et si je vais un peu plus loin, si j’avais une baguette magique, avec laquelle je peux tout avoir, tout vivre, tout être. C’est comment ? Décris en détail à quoi ressemble ta vie : les couleurs, les émotions, ce que tu fais, où, avec qui. Et comment tu te sens dans cette vie?
Qu’est ce qui te manque pour y arriver ? Quelle expérience ou compétence ? Du matériel, une relation, de l’argent ?
Est ce facile pour toi de les obtenir ? Comment et dans quel délais ?
Ramène tout cela dans ton cœur, dans le présent.
- Que peux-tu faire pour te rapprocher de ton rêve ?
Rédige ton plan d’actions pour y arriver. Affiche le pour l’avoir sous les yeux .
Quelle est la première action réalisable tout de suite ?
Mets la en pratique, mets toi en action.
- Et s’il n’y a rien qui vient ?
Peut être que c’est une période où il n’y a rien à faire que se poser. L’hiver la nature se met en sommeil. Nous sommes aussi des êtres cycliques. Alors si le besoin urgent réside dans le “Rien faire”, il est nécessaire de le faire à fond ! Assied-toi et ne fais rien jusqu’à l’émergence d’une nouvelle impulsion. Mets toi à l’écoute de tes sensations intérieures. Ecoute la moindre envie : “tiens je prendrais bien l’air, je lirais bien tel livre, j’appellerai bien Untel, je rendrai bien visite à Unetelle, j’irais bien Ici…”
Ecoute et suis cette petite voix même si cela te paraît farfelu, fais juste l’expérience (tant que cela ne te mets pas en danger bien sûr !) . Cela va te remettre en mouvement doucement, à ton rythme. Tu as sûrement besoin de beaucoup de douceurs et de repos. Respecte ces besoins vitaux.
Ces petites envies intuitives pourraient te mener vers un lieu inspirant, ressourçant, une rencontre, un mot qui fait tilt et te donne l’impulsion de poursuivre.
Suivre son intuition, sa petite voix est aussi simple que cela, tirer sur le fil et laisser se dérouler pour voir où cela mène.
Et si malgré tout cela, il n’y a vraiment rien de rien qui se passe, alors l’aide d’un thérapeute parait inévitable pour explorer les blocages en présence.
Pour toutes questions ou rdv : 06.03.311.211.
Je te souhaite de retrouver le chemin de l’harmonie, de la joie, de la légèreté et de la liberté très rapidement.