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Dans les moments difficiles, on se sent parfois déconnectés

Il y a quelques jours je suis “tombée” sur un post de Lulumineuse sur Instagram :

Parfois, alors que de coutume vous entretenez une guidance intérieure quotidienne, il vous arrive de vous sentir comme déconnecté de votre propre réseau interne. Comme si vous n’arriviez plus à entendre cette voix du coeur, cette guidance qui peut prendre de multiples formes et de multiples chemins. Et bien sachez que même les plus grands maîtres traversent de telles périodes. Car elles sont favorables à bien des niveaux. Parfois, elles sont nécessaires comme un retour aux sources, un chaos nécessaire à des changements profonds et intimes, dans cette intériorité qui cherche à s’étendre par de nouvelles passerelles encore inexplorées. Ces déconnections passagères nous invitent dans nos propres profondeurs, dans notre obscurité pour puiser au fond de nous les forces que nous n’aurions alors jamais sollicitées. C’est l’occasion, l’invitation de notre âme pour mettre ces forces insoupçonnées en mouvement vers une nouvelle configuration intérieure. D’autres fois encore, cette coupure éphémère est une protection nécessaire. Un manteau que l’âme revêt pour se prémunir, afin que la personne soit préservée d’énergies qui ne lui sont pas favorables. Ou qui pour la période, ne lui sont révélées qu’en partie pour permettre une meilleure adaptation, une intégration plus diffuse et constante. Nos antennes sont de merveilleux outils qu’ils nous faut comprendre et entretenir avec patience et Amour, en plus de les développer.

Alors si pour un temps il vous semble que la réception ne vous est plus permise d’une manière où d’une autre, prenez cette expérience comme une action bénéfique qui se joue dans votre intériorité, c’est de ce point qu’il faut prendre pour habitude de s’observer.

Lulumineuse

Et bim! C’est exactement ce que j’ai ressenti il y a quelques jours ! Et oh combien cela m’a été inconfortable de me sentir, de me croire déconnectée, isolée, abandonnée, seule face à mes problèmes ! Merci Lulumineuse pour ces mots éclairants et réconfortants.

Ma solution dans ces cas là, dès que je sens que je suis en mode “je ressasse du négatif comme un hamster fou dans sa roue” :

1️⃣ Je le reconnais sans m’apitoyer davantage : “OK, là je ne vais pas bien”.

2️⃣ Je relativise : “Je sais que c’est temporaire, y’a déjà eu des coups durs et j’en suis toujours sortie, j’ai toujours su rebondir”.

➡️ Là on est d’accord je suis toujours dans le mental. Il tourne à fond, il a besoin de nourriture, mais aussi d’être recadré. Je lui donne donc un peu de grain à moudre pour l’apprivoiser.

3️⃣ Je décide de sortir du mental et de revenir au temps présent. Le stress, les angoisses n’appartiennent qu’au passé ou au futur.
Je respire donc en conscience. Ça squeeze le mental et ça reconnecte au corps, ici et maintenant.

4️⃣ J’utilise l’un de mes outils de ma boite à outils magique : EFT, méditation, auto soin, oracle, ou mantra… Par exemple :
” J’inspire la détente, je relâche toutes les tensions.
J’inspire la confiance, je libère tous les doutes.
J’inspire les solutions, je laisse aller tous les blocages”

➡️ A ce stade, j’ai retrouvé un peu de calme, je me sens plus détendue, plus sereine. J’en profite pour demander des solutions, des guidances, j’adresse mes prières et ma gratitude pour l’aide que je reçois. Et j’écris tout ça pour en garder traces et pouvoir le relire.

5️⃣ Si vraiment, je sens que je suis sur un gros dossier, à une étape clé de ma vie, j’appelle mon thérapeute favori. Quelqu’un d’extérieur aura plus de facilité à voir et à agir sur mes blocages.

➡️Si c’est votre cas, appelez-moi au 06.03.311.211
sur la Côte de Nacre ou à distance
https://peggyhermite.com/

Sois fière de toi – Partage d’expérience et visualisation créatrice

Note au lecteur :
ce que je vais livrer ici est tellement intime
que je me permets de te tutoyer aujourd’hui
😊.

Sois fière de toi, une bonne fois !
Enfin non… c’est tellement sensible la confiance et l’estime de soi, qu’on ne peut se dire “c’est bon, c’est acquis pour toujours”. Que nenni ! Confiance et estime évoluent continuellement. Des fois en mieux, des fois en moins mieux.
Je disais donc sois fière de toi, pour une fois. Juste une fois. Une fois à la fois.

Qu’est ce qui fait qu’on se recroqueville? Qu’on s’amoindrit? Qu’on se rapetisse sans cesse? Pourquoi se tenir droite, fière, légère, jolie, sans crainte du jugement ou du regard des autres est si difficile ? Pourquoi est-ce si difficile de s’en affranchir ?
Alors que ces autres que l’on croit parfaits, mieux que nous, vivent, traversent les mêmes choses que nous.

M’est venue l’image qu’il était temps de me libérer de ce costume de petite fille qui n’ose pas, qui croit qu’elle ne sait pas, qui a honte, qui a peur qu’on la trouve ridicule, qui a peur de ne pas y arriver.
Ahhh cette peur de ne pas y arriver ! Combien elle m’a tenaillée tout le long de mon accouchement. Quand, après une nuit de contractions plus ou moins régulières, mais de plus en plus douloureuses, et plusieurs jours de pré-travail, je sens que, fatiguée, je commence à avoir du mal à gérer, j’apprends de ma sage-femme toute ravie – et sûrement persuadée que je partagerai cet optimisme- que le travail est bien commencé et que j’en suis à 2! Seulement 2 ? Après tout ce pré-travail ? Après toute cette nuit ?
Tout s’effondre autour de moi et surtout en moi. Là c’est sûr je n’y arriverai jamais, cet accouchement va durer des jours, je ne tiendrai jamais. J’entends jamais sans antidouleur, car tel était mon projet. Vivre mon accouchement naturellement, en pleine conscience, et éprouver cette puissance dont parlent les femmes qui ont vécu cette expérience.
Pour l’heure c’est mon impuissance que j’éprouve ! Et à partir de là, je n’en démorderais pas de ce “je n’y arriverai jamais”. Aucun des encouragements de mes 2 Sages-Femmes douces, bienveillantes, ni de mon homme, ne sauront inactiver cette croyance. Aucune ressource non plus : prendre les contractions une à une comme pour mes 2 premiers accouchements, la Senegazelle “après ça, je peux tout faire” mouais mon œil!

Le souffle est ce qui m’a maintenu la tête hors de l’eau, qui m’a empêché de perdre complètement pieds et de me noyer, broyée, dans cette souffrance.
La respiration canalisait ma peur, mes peurs : de perdre mon bébé et de ne pas le rencontrer, de ne pas arriver à lui donner naissance naturellement, de ne pas savoir l’accompagner, de ne pas supporter davantage cette douleur, de ne pas avoir suffisamment de force pour aller au bout, de ne pas savoir comment faire pour endurer une autre contraction, comment gérer cette douleur… Tout ce que je résumais dans “je n’y arriverai pas”.
Alors je soufflais, sur les bons conseils de ma SF tout le long de la contraction, jusqu’au bout des pieds. Je soufflais doucement mon bébé hors de mon ventre, pour accompagner sa descente et permettre à mon corps de s’ouvrir totalement pour le laisser passer.

Combien de fois ai-je refait le film en me demandant pourquoi cela avait été si fort, si intense, pourquoi cela avait pris autant de place ? Et qu’aurais- je pu faire différemment?
Être plus positive, me libérer de mes peurs encore plus. Je pensais avoir déjà fait le nécessaire. Et ces encouragements de mes SF, pourquoi ne m’atteignaient-ils pas?
Après coup, j’ai pris conscience que j’aurai eu besoin d’encouragements doux mais plus appuyés. Et pas seulement “c’est bien, tu vas y arriver” mais plutôt “regarde, tu es en train d’y arriver, tu es en train de le faire, c’est déjà ce que tu es en train de faire, tu y arrives !”. C’est, il me semble, l’électrochoc qui m’a peut être manqué.

C’est la clé que je retire de cette expérience et que je te confie. Quand avec mes premières filles nous vivions des nuits en dents de scies, qui laissaient nos cernes chaque jour un peu plus saillantes, les gens nous disaient “je ne sais pas comment vous faites, je ne pourrai pas”. Le fait est que quand tu y es, tu ne réfléchis pas, tu fais, parce que les choix qui s’offrent à toi à ce moment précis sont restreints. Donc finalement encore une fois “tu y arrives”! Tu te décourages aussi parfois, tu baisses les bras (la phase de désespérance pendant l’accouchement) mais finalement tu te remets en marche un pas après l’autre parce que c’est vital d’avancer. Parce que ton choix c’est la marche en avant et qu’elle te maintient en vie, qu’elle te rend vivante, qu’elle est plus forte que tout. Alors tu y arrives !

Dans tous les moments difficiles que tu traverses, souviens-toi de cette clé et répète-toi ”J’y arrive”.

Et aujourd’hui il est temps de laisser ce costume de petite fille qui n’y arrive pas. Et je t’invite à faire de même avec ton propre costume. Prends le temps de réfléchir au costume que tu souhaites aujourd’hui laisser derrière toi :
Je fais un arrêt sur image. L’image de cette petite fille frêle, fragile, qui se sent incapable se fige. Et je déchire ce costume trop petit, trop restreint, trop pessimiste qui ne me convient plus désormais. Cette enveloppe vide reste sur place.
Une petite fille lumineuse, joyeuse, et plus sûre d’elle, de sa valeur et de ses capacités en sort. Elle respire profondément et s’étire pour prendre toute sa place. Une grande joie et sérénité s’emparent d’elle. Elle pétille et rit aux éclats. Elle danse, virevolte, explore avec bonheur son nouveau costume.
Je m’arrête un instant sur cette enveloppe vide. Je la remercie et l’entoure de tout mon amour, elle éclate alors en une pluie de lumière. La petite fille que je suis se déploie alors en une femme rayonnante. Je reprend alors en confiance ma marche en avant. Je prends le temps de respirer profondément cette scène, ces sensations de bonheur, légèreté, sérénité et d’assurance pour les ancrer en moi. J’y arrive, je me sens fière de moi.

 Sur ce chemin je remercie chaleureusement mes 2 sages femmes, mon Homme et mon petit Homme, ainsi que mes 2 accoucheuses spirituelles Meliana et Mellryn, chacun à leur manière ils m’ont aidé à accoucher de moi-m’aime et à renaître dans ma lumière.

*** Merci ***