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8 clés pour retrouver son calme rapidement

8 CLÉS POUR RETROUVER SON CALME RAPIDEMENT

Pour retrouver son calme rapidement lors d’une crise, je vous propose 4 clés que j’utilise personnellement pour m’aider à retrouver mon calme:

1) Je me demande si ce problème m’appartient vraiment?
je m’explique, si je vois mes enfants se disputer pour un jouet, ce n’est pas mon problème. Je les laisse donc trouver une solution par eux-mêmes, tant qu’ils ne réclament pas mon intervention (mais je reste vigilante au cas où ça dégénère). Bonne nouvelle, je peux relâcher la pression, ce problème ne m’appartient pas, je ne suis pas tenue de régler tous les problèmes de la maison!

Par contre, si je constate que la pièce que je venais de mettre en ordre est de nouveau sens dessus dessous, là clairement ça ME pose un énorme problème! Je passe alors rapidement au point 2!

2) Je m’accorde un temps de réaction
Dans la mesure du possible, même si j’ai une envie irrésistible de crier, j’inspire, et j’expire un grand coup. Par expérience, les mots qui sortent sous le coup de l’émotion sont rarement bienveillants, mais au contraire culpabilisants et accusateurs, ce qui ne ferait que jeter de l’huile sur le feu.

Donc 1, 2 et 3, j’inspire, j’expire. Au besoin, je sors même respirer au grand air, ça ne change rien au problème, mais ça m’aide à prendre du recul et à diminuer la pression intérieure.

3) Je décris la scène et ce qui se passe en moi
Je focalise uniquement sur les faits présents : inutile de ressortir les vieux dossiers, ça vous soulagera peut être sur le moment, mais je parie que votre interlocuteur sera un peu plus sur la défensive et que ça ne contribuera pas à calmer l’affaire, au contraire…
Et je commence ma phrase par JE (j’évite le tu qui tue, cher à Jacques Salomé). Par exemple:
“Je constate avec effroi que cette pièce est à nouveau en désordre, alors que j’ai passé du temps à la ranger. Je suis au bord de l’explosion et je ne me sens pas du tout respectée!”

4)Je termine en exprimant mes besoins qui en découle
“J’ai vraiment besoin que cette pièce retrouve une allure convenable.
A l’avenir, serait il possible de ranger le jeu avant d’en sortir un autre pour éviter que cela se renouvelle?”

En général, mes filles s’exécutent, plus ou moins en bougonnant. De mon coté, d’avoir pu exprimer mon ressenti et d’avoir été entendue me permet de retrouver le calme en moi.

 

Quand il ne s’agit pas d’une urgence mais plutôt d’une échéance stressante à venir (un rendez-vous important, un examen, une intervention en public…),  je procède de cette façon:

1) Je focalise sur le moment présent
Depuis le jour où j’ai compris qu’il ne servait à rien de stresser à l’avance, j’arrive à gérer la pression. Je me dit que je n’y suis pas encore, là maintenant tout va bien, j’aurai le temps de stresser le jour J. Et quand ce fameux jour arrive, je repousse jusqu’à l’heure du rendez-vous, moment où il faut se jeter à l’eau.

2) Je pratique la relaxation et les respirations profondes
Quand je sens que malgré le fait de focaliser sur le présent, je suis encore angoissée, et que je peine à trouver le sommeil par exemple, je m’amuse à faire le tour du propriétaire: je passe en revue les différentes parties du corps en commençant par la tête, le front, les joues, les mâchoires, le nez, le cuir chevelu, je lisse, détend, décrispe consciemment chaque partie. Je poursuis avec le cou, le dos, la poitrine, le ventre, les bras jusqu’au bout des doigts, le bassin, les jambes jusqu’aux orteils. Je peux imaginer une lumière qui pénètre par le sommet de la tête et détend progressivement mon corps à son passage, emmenant avec elle toutes les tensions et les soucis, ressortant par les pieds et retournant à la Terre.
Le yoga, la méditation, il existe des tas de méthodes de détente. Choisissez celle qui vous parle le plus et vous est le plus bénéfique.
Parfois d’amples respirations sont suffisantes, je fais voyager la respiration de la tête au pied à l’expir et des pieds à la tête à l’inspir, le plus calmement possible en allongeant l’expir au maximum.

3) Je me ressource dans mon espace sacré
C’est un endroit intérieur que je me suis créé par visualisation.
Installez-vous confortablement, je vous emmène découvrir le vôtre :
Fermez les yeux et imaginez un endroit paisible, beau et ressourçant pour vous. Que ce soit sur une plage, au sommet d’une montagne, dans une vallée fleurie, au bord d’une cascade, promenez vous dans les différents paysages et installez vous dans l’endroit qui vous procure le plus de bien-être. Laissez venir les images à vous, prenez tout le temps qui vous est nécessaire. En tailleur, étendu sur le dos, en foetus, écoutez vous et placez vous comme vous avez besoin maintenant. Quand c’est suffisant pour vous, reprenez contact avec la pièce, votre corps, les points de contact de celui-ci et votre respiration. Enfin, ouvrez les yeux ou laissez vous glisser dans le sommeil…

4) En complément de tout ça, je me fais quelques rondes de tapping en EFT, pour éliminer durablement mes peurs, angoisses et autres soucis redondants.
C’est une technique qui fait des miracles pour peu qu’on soit un peu assidu, je ne manquerais pas de vous en reparler.

 

Comment vous sentez-vous? Avez-vous réussi à relâcher un peu la pression?

 

EXERCICES DE GESTION DU STRESS POUR LES ENFANTS

J’ai découvert le site “les super parents” qui traitent de parentalité bienveillante, un sujet que j’explore et tente d’appliquer dans mon quotidien familial. Il y a des jours où c’est plus   facile que d’autres…
En tout cas, je suis convaincue qu’en accueillant nos enfants et en les élevant dans le respect et la bienveillance (sans violence, punition, chantage, ou autre menace), en leur inculquant ces valeurs le plus tôt possible, elles seront ancrées en eux et feront d’eux des adultes aimants et respectueux à leur tour.
Je ne dis pas que j’y arrive tous les jours: j’ai quelques réflexes conditionnés de mon enfance qui réagissent au quart de tour. C’est chaque fois l’occasion de réajuster le tir en cherchant ce que ça titille chez moi, quelle blessure de petite fille est réactivée et pourquoi je réagis fortement. Ça montre aussi à mes propres filles que je ne suis pas parfaite, que je peux me tromper mais que je peux m’améliorer.

Toujours est il que si vous souhaitez en savoir plus sur le fonctionnement des cerveaux (reptilien, limbique et cortex préfrontal) que je n’avais pas osé aborder dans mon premier article (“comment mettre plus d’harmonie dans sa vie?“), vous pouvez cliquer ici, c’est fort bien expliqué.

A la fin de son billet, l’auteur propose 4 exercices pour aider les enfants de 3 à 7 ans en proie à des émotions fortes. De bonnes pistes à tester pour désamorcer des situations difficiles et éviter qu’elles ne “partent en cacahuètes”.

“LA LÉGENDE AMÉRINDIENNE DES DEUX LOUPS”


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Un homme âgé dit à son petit-fils, venu le voir très en colère contre un ami qui s’était montré injuste envers lui :

“Laisse-moi te raconter une histoire … Il m’arrive aussi, parfois, de ressentir de la haine contre ceux qui se conduisent mal et n’en éprouvent aucun regret. Mais la haine t’épuise, et ne blesse pas ton ennemi. C’est comme avaler du poison et désirer que ton ennemi en meure. J’ai souvent combattu ces sentiments”
Il continua :
“C’est comme si j’avais deux loups à l’intérieur de moi :  le premier est bon et ne me fait aucun tort. Il vit en harmonie avec tout ce qui l’entoure et ne s’offense pas lorsqu’il n’y a pas lieu de s’offenser. Il combat uniquement lorsque c’est juste de le faire, et il le fait de manière juste. Mais l’autre loup, il est plein de colère. La plus petite chose le précipite dans des accès de rage. Il se bat contre n’importe qui, tout le temps, sans raison. Il n’est pas capable de penser parce que sa colère et sa haine sont immenses. Il est désespérément en colère, et pourtant sa colère ne change rien. Il est parfois si difficile de vivre avec ces deux loups à l’intérieur de moi, parce que tous deux veulent dominer mon esprit.”
Le garçon regarda attentivement son grand-père dans les yeux et demanda :
“Lequel des deux loups l’emporte, grand-père ?”
Le grand-père sourit et répondit doucement : “Celui que je nourris.”
Sagesse amérindienne – Auteur inconnu
  • Pour illustrer cette pensée, j’ai réalisé une petite expérience à la portée de tous :
    des boutons et deux bocaux, sur lesquels sont écrits “pensées neutres et  positives ” et “pensées négatives”.
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    Je les laisse en évidence sur la table du salon. A chacun de mes passages,  je glisse un bouton correspondant à mon état d’esprit du moment. En fin de journée, je constate leurs niveaux respectifs.

 

  • Si vous souhaitez tenter l’expérience, ne focalisez pas sur le résultat. Prenez-le comme un jeu: “ah tiens, c’était comme ça aujourd’hui”.
  • Imaginez maintenant que vos récipients de fortune soient remplis de graines et que  vous les semiez. Qu’est ce qui pousserait dans votre jardin?
    Petit à petit, on surprend ses pensées. Il est alors possible de remplacer les pensées “chiendents” par des pensées “fraises” par exemple. Quelle récolte sera la plus abondante et de fait vous nourrira?

Comment mettre plus d’harmonie dans notre vie?

Pour mettre plus d’harmonie dans sa vie, il me semble que cela commence par un petit état des lieux.
Comment je me sens dans ma vie, là maintenant? et dans chaque domaine important de ma vie: familiale, personnelle, professionnelle, financière?

Ou poser autrement: si je pouvais, avec mon amie la fée et sa baguette magique, qu’est ce que je changerais dans ma vie?

Sans hésiter:
*j’aurais plus de temps libre, pour moi, avec mes enfants, mon amoureux
* je bannirais conflits et autres râleries
* j’aurai plus d’argent, juste assez pour ne pas être obligée de compter, me faire plaisir ainsi qu’aux miens tout autour de moi.

En gros, je demanderais plus de temps joyeux, plaisants (plus que j’en ai déjà actuellement 😉 ) et moins de situations stressantes.

Et vous que changeriez-vous grâce à cette baguette magique, là tout de suite? ce qui vous vient à l’esprit est la bonne réponse.

 

Selon un test de réactivité globale au stress (disponible prochainement) nous avons 3 types de réactivité au stress: physiologique, psychologique et comportementale.
Une fois qu’on connait son mode de réactivité de prédilection, il s’agit de le travailler en priorité. D’une logique implacable, je sais.

Ainsi pour une prédominance physiologique, on aura tout intérêt à privilégier la méditation, la relaxation, le sport, par exemple, soit toute activité qui passe par le corps.

Pour une prédominance psychologique, il serait bon de surveiller ses pensées de façon à prendre conscience de ses schémas de fonctionnement. En se surprenant en flagrant délit de rumination, on pourra alors switcher consciemment en disant “J’annule” et inverser la tendance, en remplaçant par une pensée positive.
Ho’oponopono (j’y reviendrait dans d’autres posts) pourra aussi être utile sous forme de mantra pour libérer les vieux réflexes récalcitrants et détourner à bon escient notre étonnante capacité à répéter en boucle (le négatif le plus souvent) : Désolé, Pardon, Merci, Je t’aime.

Pour les prédominances comportementales, la méditation et la relaxation (qui conviennent dans tous les cas), le brain-gym, les mantras, ou la technique du tigre pourraient convenir entres autres.
Pour cette dernière technique, il s’agit de libérer les tensions du corps en faisant le tigre: trépigner sur place d’un pied sur l’autre (à la manière d’un enfant qui “pique une crise”) en lacérant l’espace devant vous toutes griffes dehors le tout en rugissant à la manière du tigre depuis le fond de la gorge “RAAAAAAAAHHHH”. Répéter à souhaits jusqu’à vous sentir mieux! Défoulement assuré et les enfants adorent.

Je vous invite à partager vos souhaits de changements, vos réactions face à stress et vos manières d’y faire face ci-dessous