L’acceptation

A propos de l’acceptation Véronique Desjardins cite sa maman dans “Ce que vous aurez délié sur Terre-La disparition d’une mère”:
“C’est sur l’acceptation de ce que je suis dans sa totalité, que porte le principal de mon travail. Le refus de ce que je suis créé une tension telle qu’il ne fait que renforcer cette part de moi-même qui, hélas, trop souvent me fait horreur. Il ne s’agit pas de la condamner mais d’y remédier. Et ce n’est que par étapes, petit à petit, qu’un approfondissement peut se faire.”

Ce passage m’a fait prendre conscience que l’acceptation n’est vraiment pas une mince affaire. En théorie, c’est simple mais en pratique je me rends compte que ça ne l’est pas. Je parle ici de l’acceptation pleine, totale et entière, de toutes les facettes de mon être. Je m’accepte dans ma globalité si je puis dire. Je n’ai pas de problème avec mon physique par exemple, mais je sais que cela peut déjà représenter une difficulté pour certains qui se heurtent à leur image. Et, l’image que l’on a de soi n’est pas forcément le reflet de la réalité. Ces hanches sont elles si énormes? Ce ventre si flasque? Ce nez si visible? C’est notre propre regard qui s’arrête sur notre silhouette, pas celui des autres. Cela ne dérange ‘que’ nous. Nous refusons ces parties de nous qui ma foi nous le renvoient bien!
Mais dîtes-moi: que fait un enfant en mal d’attention? Il crie, ou fait n’importe quoi d’autre pour qu’on le remarque. La seule façon de le faire cesser est de répondre à son besoin d’attention. C’est exactement ce que réclame ces parties détestées, notre attention, notre amour. On peut commencer par en prendre soin, en les massant, en les chouchoutant “même si tu n’es pas aussi parfait que j’aimerai, tu fais partie de moi et je prends soin de toi, je m’accepte petit à petit complètement.”

Je m’accepte donc a priori dans ma globalité, disais-je. Mais si je détaille un peu, je m’aperçois que je ne peux pas en dire autant de certains “travers”. J’en ai eu la preuve la semaine dernière…J’ai été très agacée par des attitudes récurrentes qui n’étaient pas de mon fait. Elles ont provoqué chez moi une vive colère, inhabituelle, et plutôt disproportionnée. C’était la fois de trop! C’est ensuite mon intolérance, vis à vis de ces comportements, qui m’a énervée. Dans un cas comme dans l’autre, j’étais dans le jugement (de l’autre, puis de moi) et ne pouvais passer à autre chose. Je tournais en rond dans mon bocal d’idées sombres accusatrices.

Ces comportements qui m’insupportent, chez moi ou chez les autres, ce sont en fait, par effet miroir, des parties de moi que je n’accepte pas, que je rejette. Et elles me le renvoient à travers le comportement des autres qui m’agacent, pour que j’en prenne conscience, que je les re-connaisse.
J’ai pu alors prendre du recul sur la situation et faire juste le constat: “ok, ces comportements viennent heurter quelque chose en moi, et qui n’est pas résolu. C’est pourquoi j’ai réagi vivement. C’est ok, je ne suis pas parfaite.” Et tant mieux! Mon imperfection est parfaite! Si nous étions parfaits que ferions nous sur terre?
Je fais seulement de mon mieux à chaque instant -selon le 4e accord toltèque- cela implique aussi de se tromper, et par là même d’avancer. J’accepte donc d’être là où j’en suis maintenant, avec mes imperfections, et je me respecte infiniment. C’est avec ces paroles qu’on débute une séance d’EFT. On ne peut avancer sans commencer par accepter de regarder ses problèmes en face, sans les reconnaître. Je m’aime même si j’ai été intolérante envers moi et mes proches la semaine passée. Reconnaître et entendre les parties de nous en souffrance -rappelez vous comme l’enfant- et leur permettre de s’exprimer: voilà le chemin de l’acceptation qui mène vers la guérison.

Pour finir j’applique ho’oponopono pour m’aider sur ce chemin:
Je suis désolée d’avoir été intolerante et d’avoir blessé mes proches
Je demande pardon pour cela
Je remercie d’avoir l’occasion de m’améliorer
Je m’aime et j’aime le monde.

 Très bon week-end à tous dans l’acceptation et la lumière.

La patience

La patience.Voilà bien un sujet qui me pose quelques difficultés. Pas toujours, j’ai une patience d’ange pour tout ce qui est minutieux ou avec les enfants la plupart du temps. Mais quand il s’agit de moi, c’est une autre histoire! Cela ne va pas assez vite à mon goût. Je n’ai jamais assez de temps pour tout faire. Je deviens alors très impatiente.
Pourtant je sais pertinemment que des temps d’actions et de repos doivent alterner. Ces derniers sont même nécessaire pour intérioriser  intégrer, digérer, récupérer pour mieux repartir ensuite. On ne peut pas tenir un rythme effréné continuellement. 
Mais c’est terrible, j’ai l’impression de ne rien faire et je le vis mal. C’est faux bien sûr, ce n’est qu’une apparence.La graine même si on ne la voit pas encore, germe sous terre bien avant de percer dans la lumière.
Et il est inutile de tirer sur la plante pour tenter de la faire pousser plus vite. On risque juste de l’abîmer. Elle n’est simplement pas prête. Il est nécessaire d’attendre.
De la même façon si on aide un papillon à sortir de sa chrysalide avant l’heure, il sera trop faible pour survivre. Il y a un temps pour chaque chose.

papillon

Mon camélia en bouton depuis le mois d’août me rappelle chaque jour cette précieuse vérité. Il s’épanouit chaque jour un peu plus, de manière à peine visible, très lentement, et surtout à son rythme. Mais il s’ouvre, il n’en doute pas!

Camelia en bouton

L’impatience qui trahit nos doutes trouve donc son antidote dans la foi.
La foi que tout est juste.
La foi que tout arrive en temps utile.

Le Focusing, ou l’art de dialoguer avec soi

L’excellent magazine de parentalité positive PEPS m’a fait découvrir le FOCUSING. Leur numéro 3 (d’avril-mai-juin 2013) traitait du “Corps, siège de la violence ordinaire?”. De multiples articles bien complets et documentés n’ont pas manqué de m’intéresser:- L’art du lâcher-prise avec Alexandre Jollien
– Sans fessée, ni punition en 10 approches pratiques
– Les réactions disproportionnés (il m’a bien parlé celui ci!)
– La routine énergétique selon Donna Eden (celui là aussi forcément!)
– Dire non à la fessée avec Olivier Morel
– Comprendre et accompagner les émotions des enfants
Pour n’en citer que quelques-uns. Une mine d’informations et d’inspiration vous dis-je , pratiques, pertinentes et qui nous pousse avec beaucoup de bienveillance à nous questionner. Tout ce que j’aime!
C’est LE magazine à mettre entre toutes les mains des parents chercheurs.

Dans ce numéro 3, donc, est expliqué le Focusing. Complètement inconnue pour moi, j’ai interprété cette pratique comme l’art de se mettre à l’écoute de son corps et de dialoguer avec. Voici les différentes étapes du Focusing détaillées par Bernadette Lamboy, auteure de “Trouver les solutions par le Focusing”:
1- Nous sommes enjoints à nous détendre, à nous poser et à accueillir la paix intérieure; puis à penser à une situation non réglée, tout en focalisant sur le corps (et non sur les émotions): comment je me sens avec cette histoire? Accueillir sans jugement ce qui se présente à l’esprit.
2- Il s’agit dans un deuxième temps de repérer la sensation, le sens corporel global, en lien avec cette histoire non réglée: comment se manifeste-t-elle dans tout notre corps? La question à se poser c’est: “Quand je pense à…, je me sens…, et je ressens …dans mon corps”
3- Ensuite il faut définir la prise, c’est-à-dire laisser venir une expression, un mot, peut-être une image qui caractérise ce sens corporel: une boule dans l’estomac avec une oppression dans la poitrine ou un mur devant moi…
4- On poursuit en faisant raisonner la prise pour vérifier qu’elle correspond bien au sens corporel global. On la décrit alors avec plus de détails comme si on voulait que quelqu’un en fasse un dessin: quels sont la grosseur, lourdeur, couleur, texture… On suit le processus si les images et sensations se transforment.
5- Le moment est venu d‘interroger la prise. Cela peut paraître complètement farfelu, inhabituel tout au moins. Il s’agit simplement de parler à une partie de nous même, d’écouter ce que le “mal-a-dit”. Ainsi, si cette boule pouvait parler que dirait-elle? Et encore…? Quelle suggestion a-t-elle pour résoudre notre problème? Laisser juste venir sans jugement, interprétation ou censure. Si on note un soulagement, ou un mouvement intérieur bienveillant, c’est que la réponse est juste. Le sens corporel se modifie alors, voire disparaît.
6- Accueillir la réponse et remercier pour ces révélations.

Je crois sincèrement en notre intelligence corporelle. Tous nos maux sont des messages de notre corps pour nous signifier une disharmonie dans notre vie. Par cette pratique de Focusing, on entre en contact avec cette intelligence corporelle et on se met à son écoute. Le simple fait d’entendre son mal-être et le besoin lié peut suffire à améliorer notre état. Comme un enfant turbulent qui réclame notre attention et qui s’arrête sitôt qu’on y répond.

Cette pratique me semble aussi intéressante pour :
Mettre les émotions envahissantes à distance, prendre du recul avec. Il peut être utile d’aller au bout de son émotion son chagrin, sa colère, puis une fois le pic passé on peut s’aider à retrouver son calme en se reconnectant à ses sensations corporels par le focusing.

-Aider à prendre une décision: quand on nous semble impossible de faire un choix, on peut se projeter dans chacune des situations possibles. Commencer par observer notre état corporel général là maintenant: notre respiration?  nos jambes? notre dos?… S’imaginer ensuite avec la 1ère possibilité tout en se branchant à son ressenti corporel: que raconte le corps ds cette 1ère option? Est il détendu, s’est il crispé? La respiration a-t-elle changée? et les battements cardiaques? Noter tous les changements par rapport au début. Laisser aller cette projection et recommencer avec la 2ème option.
Dans quelle situation vous sentez vous le mieux?

Comme tout le reste, à force de pratiquer, sans se prendre la tête, cela devient plus fluide et naturel. Il est inutile d’y passer des heures, soyez juste curieux, comme dans un jeu : tiens que se passe-t-il quand je me projette ici ou là? Il n’y a pas de bonne ou mauvaise réponse. Vous ne risquez rien sauf d’apprendre à mieux vous connaître.

Sortir de la spirale de pensées négatives

Un des mes amis me demandait comment j’arrivais à sortir de la spirale négative.
C’est vrai que quand quelque chose nous tracasse on rumine à qui mieux-mieux et il est difficile de passer à autre chose, ça prend tout notre esprit selon l’importance qu’on accorde à ce souci.

Il m’a fallu un petit temps de réflexion pour prendre conscience de ma stratégie.
Puis, je lui ai répondu: je détourne l’attention et donc l’énergie en focalisant sur le positif. ça ne règle pas le problème me direz-vous, et vous aurez raison! Mais parfois, on n’a pas la solution à notre problème, on ne voit même pas du tout comment on va s’en sortir (financièrement par exemple), comment cela pourrait même s’arranger (avec telle personne).
Et bien mon truc à moi dans ces cas là, c’est la FOI. Je mets toute ma confiance en l’Univers, Dieu, la Source, appelez le comme bon vous semble, ce grand Tout qui nous dépasse et dont nous ne connaissons pas (encore) les tenants et les aboutissants.

Je sais également que cette situation je l’ai créée. Si si tout ce que je vis est l’oeuvre de ma création, j’en vois certain grincer des dents ou ricaner doucement. On s’attribue  volontiers les lauriers pour ce qu’on fait de bien : notre famille, notre maison grâce à nos revenus, nos B-A et autres actions bénévoles, ça s’est facile, c’est grâce à nous. ça l’est beaucoup moins pour tout ce qui coince: les soucis financiers, de couple ou relationnel…C’est forcément la faute d’un autre..

Je suis désolée de vous décevoir, mais si nous vivons des situations pénibles, c’est que nous les avons attirées, et donc créées. On est drôlement fort, hein? on pourrait presque se féliciter d’avoir réussi à en arriver là! Se considérer comme le créateur de notre réalité ça change les perspectives, non?
Ma vérité c’est de croire que si on a réussi à se mettre dans cette panade, on sait forcément s’en sortir aussi. C’est pour cela que je me confie à l’Univers: “bon là je ne vois vraiment pas comment m’en sortir, mais je sais qu’il existe une solution, je ne la vois pas pour le moment, mais elle là, merci de m’aider à y voir clair”

Je projette ensuite des pensées et donc des énergies en imaginant la situation réglée: une réconciliation, l’abondance, la santé… Cette visualisation va aider à retrouver  l’harmonie dans le domaine concerné.

Cette pratique fonctionne bien pour ma part pour tout ce qui est matériel. Quand il s’agit d’un différent avec quelqu’un, en général ça m’obsède, j’imagine 100 fois la scène, je suis en boucle.
Dans ce cas, il est important de se poser dans un endroit calme et de s’imaginer dans un endroit neutre, une sorte de salle blanche et lumineuse avec 2 fauteuils. On invite ensuite la ou les personnes concernées et on lui (leur) dit en toute conscience ce qu’on a sur le coeur en bonne fois pour toute, comme si elle(s) étai(en)t en face de nous. Un dialogue peut même s’instaurer si l’on est à l’écoute. L’autre ou les autres peuvent aussi avoir des choses à nous dire, on peut être surpris. Accueillez juste  ce qui vient, sans jugement. Pardonnez et remerciez autant que vous le pouvez. Une fois que tout est dit, on demande à couper tous les liens inappropriés de cette relation. C’est vrai cadeau que de se libérer d’une relation et un double cadeau puisqu’on libère aussi l’autre personne en même temps.

Laissez ensuite faire les  choses, vous aurez peut être la surprise que la personne reprenne contact, s’excuse. La vie réserve aussi de belles surprises.

Je vous souhaite un très joli week end.

Pourquoi attirons nous exactement l’inverse de ce que l’on souhaite? et comment y remédier

Pourquoi attirons nous exactement l’inverse de ce que l’on souhaite? et comment y remédier:
Ne vous est il jamais arrivé de vous dire et vous répéter “surtout pas ça, ou surtout pas lui” et damned ça tombe justement sur ça ou sur lui?
Je me rappelle précisément un exemple quand j’etais en primaire, nous devions rencontrer une école pour un échange de judo. Des rumeurs couraient qu’il y avait trois élèves “balèzes”. Je pratiquais plutôt dans la catégorie “plume” pour ma part. Je priais pour ne surtout pas tomber sur elles! Et bien sûr…je me retrouvais dans leur pool devant les affronter toutes les trois!
Pour autant, ça ne m’a pas vraiment surprise. Je me souviens très bien avoir remarqué à cette période que tout ce que je redoutais très fort arrivait. Mais je ne comprenais pas pourquoi.
Aujourd’hui, je sais que notre cerveau est à notre service pour réaliser nos désirs. Mais il a ce petit “défaut” de ne pas savoir gérer la négation. Si je vous dit : “Ne pensez PAS à un ours polaire.” À quoi pensez vous?
Voilà pourquoi on parle sans cesse de pensées positives, ou de formulation positive.
Si vous redoutez de voir quelque chose arriver (“pas les 3 balèzes, pas les 3 balèzes, pas les 3 balèzes”), annulez cette crainte et formulez plutôt ce que vous souhaitez obtenir (“des adversaires de mon niveau”).
Une autre particularité de notre cerveau est d’être dans le présent, pour lui point de passé ni de futur, toutes les actions se déroulent dans le présent. C’est pourquoi on formule le verbe de l’action toujours au présent “je rencontre des adversaires de mon niveau”

Mais si c’était si simple, ça se saurait? Pourtant c’est le début pour cesser d’attirer à nous tout ce qu’on ne souhaite pas. Puisqu’on n’en veut pas, pourquoi s’en soucier? Il est plus intéressant de s’occuper à définir ce que l’on souhaite. C’est plus direct. Au restaurant, vous ne choisissez pas votre menu en citant tout ce que vous ne voulez pas au serveur? Vous dites clairement ce qu’il vous ferait plaisir de manger. Et bien bonne nouvelle, c’est applicable pour tout! Il y a juste à passer commande et avoir confiance de la voir arriver, avec la même conviction que votre menu au restaurant!
C’est là que ça se complique en général…nous doutons et chaque pensée de doute efface notre commande. Vous comprenez que dans ces conditions le cuisinier aura du mal à réaliser votre demande et que votre repas tardera à arriver, si toutefois il arrive…

Le petit secret, c’est de penser, croire qu’on a DÉJÀ ce qu’on demande. Je suis convaincue que nous vibrons ce que nous sommes en nous mais aussi au-delà de nous dans notre champ énergétique, ou ce qu’on appelle aussi notre aura.

Ces vibrations agissent comme des aimants avec les gens et les situations de même polarité. Ainsi quand je broie du noir (et ce n’est pas qu’une image) je vibre sombre et négatif intérieurement ET extérieurement, et je vais attirer ces mêmes vibrations à moi. Tandis que quand je me sens heureuse, je vivre lumière et positif et je m’attire des gens et situations identiques. C’est une loi physique, les semblables s’attirent!
D’où l’importance de s’imaginer avec notre désir réalisé, ce que ça nous ferait, ce qu’on ressentirait pour que cela s’imprime dans notre aura et vienne petit à petit à nous. Ensuite, nous n’avons plus qu’à remercier pour ces cadeaux déjà là!

Comme pour toute pratique cela demande un peu d’entraînement régulier afin de bien intégrer la technique et d’en faire un automatisme.

 

 

 

Billet du jour

Je viens de passer une semaine de folie au travail. Je n’ai pas trouvé le temps d’écrire un article cette semaine. C’est donc la raison de ce “billet d’humeur”.
Des journées harassantes, un peu de temps en famille, et je m’écroulais de fatigue, avant de recommencer le lendemain. Impossible dans ces conditions d’avoir les idées claires. Force a été d’accepter cette situation. Comme au yoga, je me suis placée en observatrice, et je me suis dit: c’est comme ça aujourd’hui, c’est ok ce sera peut être différent demain. Sauf que le lendemain, même topo! Pas plus de jus et toujours pas d’article en vue.

Une seule solution : (re)définir mes priorités. J’ai décidé que mon travail et ma famille en étaient et j’ai accepté de ne rien pouvoir faire d’autre cette semaine.
Parfois dans la vie, on se retrouve dans les rapides du torrent et on n’a pas d’autres choix que de descendre la rivière en attendant que le courant se calme et nous permette d’atteindre la berge pour reprendre un cours normal. La seule possibilité qui nous est offerte est soit de se débattre voire d’essayer de nager à contre-courant ou alors de se détendre au maximum et se le laisser flotter jusqu’à des eaux plus clémentes. C’est ce que j’ai fait et je profite de ce répit pour vous en faire part!

Je vous souhaite un très beau week end!

Et pour vous c’est plutôt mer agitée:

lefryzeur.com

 

ou mer d’huile?

 

mer d'huile

8 clés pour retrouver son calme rapidement

8 CLÉS POUR RETROUVER SON CALME RAPIDEMENT

Pour retrouver son calme rapidement lors d’une crise, je vous propose 4 clés que j’utilise personnellement pour m’aider à retrouver mon calme:

1) Je me demande si ce problème m’appartient vraiment?
je m’explique, si je vois mes enfants se disputer pour un jouet, ce n’est pas mon problème. Je les laisse donc trouver une solution par eux-mêmes, tant qu’ils ne réclament pas mon intervention (mais je reste vigilante au cas où ça dégénère). Bonne nouvelle, je peux relâcher la pression, ce problème ne m’appartient pas, je ne suis pas tenue de régler tous les problèmes de la maison!

Par contre, si je constate que la pièce que je venais de mettre en ordre est de nouveau sens dessus dessous, là clairement ça ME pose un énorme problème! Je passe alors rapidement au point 2!

2) Je m’accorde un temps de réaction
Dans la mesure du possible, même si j’ai une envie irrésistible de crier, j’inspire, et j’expire un grand coup. Par expérience, les mots qui sortent sous le coup de l’émotion sont rarement bienveillants, mais au contraire culpabilisants et accusateurs, ce qui ne ferait que jeter de l’huile sur le feu.

Donc 1, 2 et 3, j’inspire, j’expire. Au besoin, je sors même respirer au grand air, ça ne change rien au problème, mais ça m’aide à prendre du recul et à diminuer la pression intérieure.

3) Je décris la scène et ce qui se passe en moi
Je focalise uniquement sur les faits présents : inutile de ressortir les vieux dossiers, ça vous soulagera peut être sur le moment, mais je parie que votre interlocuteur sera un peu plus sur la défensive et que ça ne contribuera pas à calmer l’affaire, au contraire…
Et je commence ma phrase par JE (j’évite le tu qui tue, cher à Jacques Salomé). Par exemple:
“Je constate avec effroi que cette pièce est à nouveau en désordre, alors que j’ai passé du temps à la ranger. Je suis au bord de l’explosion et je ne me sens pas du tout respectée!”

4)Je termine en exprimant mes besoins qui en découle
“J’ai vraiment besoin que cette pièce retrouve une allure convenable.
A l’avenir, serait il possible de ranger le jeu avant d’en sortir un autre pour éviter que cela se renouvelle?”

En général, mes filles s’exécutent, plus ou moins en bougonnant. De mon coté, d’avoir pu exprimer mon ressenti et d’avoir été entendue me permet de retrouver le calme en moi.

 

Quand il ne s’agit pas d’une urgence mais plutôt d’une échéance stressante à venir (un rendez-vous important, un examen, une intervention en public…),  je procède de cette façon:

1) Je focalise sur le moment présent
Depuis le jour où j’ai compris qu’il ne servait à rien de stresser à l’avance, j’arrive à gérer la pression. Je me dit que je n’y suis pas encore, là maintenant tout va bien, j’aurai le temps de stresser le jour J. Et quand ce fameux jour arrive, je repousse jusqu’à l’heure du rendez-vous, moment où il faut se jeter à l’eau.

2) Je pratique la relaxation et les respirations profondes
Quand je sens que malgré le fait de focaliser sur le présent, je suis encore angoissée, et que je peine à trouver le sommeil par exemple, je m’amuse à faire le tour du propriétaire: je passe en revue les différentes parties du corps en commençant par la tête, le front, les joues, les mâchoires, le nez, le cuir chevelu, je lisse, détend, décrispe consciemment chaque partie. Je poursuis avec le cou, le dos, la poitrine, le ventre, les bras jusqu’au bout des doigts, le bassin, les jambes jusqu’aux orteils. Je peux imaginer une lumière qui pénètre par le sommet de la tête et détend progressivement mon corps à son passage, emmenant avec elle toutes les tensions et les soucis, ressortant par les pieds et retournant à la Terre.
Le yoga, la méditation, il existe des tas de méthodes de détente. Choisissez celle qui vous parle le plus et vous est le plus bénéfique.
Parfois d’amples respirations sont suffisantes, je fais voyager la respiration de la tête au pied à l’expir et des pieds à la tête à l’inspir, le plus calmement possible en allongeant l’expir au maximum.

3) Je me ressource dans mon espace sacré
C’est un endroit intérieur que je me suis créé par visualisation.
Installez-vous confortablement, je vous emmène découvrir le vôtre :
Fermez les yeux et imaginez un endroit paisible, beau et ressourçant pour vous. Que ce soit sur une plage, au sommet d’une montagne, dans une vallée fleurie, au bord d’une cascade, promenez vous dans les différents paysages et installez vous dans l’endroit qui vous procure le plus de bien-être. Laissez venir les images à vous, prenez tout le temps qui vous est nécessaire. En tailleur, étendu sur le dos, en foetus, écoutez vous et placez vous comme vous avez besoin maintenant. Quand c’est suffisant pour vous, reprenez contact avec la pièce, votre corps, les points de contact de celui-ci et votre respiration. Enfin, ouvrez les yeux ou laissez vous glisser dans le sommeil…

4) En complément de tout ça, je me fais quelques rondes de tapping en EFT, pour éliminer durablement mes peurs, angoisses et autres soucis redondants.
C’est une technique qui fait des miracles pour peu qu’on soit un peu assidu, je ne manquerais pas de vous en reparler.

 

Comment vous sentez-vous? Avez-vous réussi à relâcher un peu la pression?

 

EXERCICES DE GESTION DU STRESS POUR LES ENFANTS

J’ai découvert le site “les super parents” qui traitent de parentalité bienveillante, un sujet que j’explore et tente d’appliquer dans mon quotidien familial. Il y a des jours où c’est plus   facile que d’autres…
En tout cas, je suis convaincue qu’en accueillant nos enfants et en les élevant dans le respect et la bienveillance (sans violence, punition, chantage, ou autre menace), en leur inculquant ces valeurs le plus tôt possible, elles seront ancrées en eux et feront d’eux des adultes aimants et respectueux à leur tour.
Je ne dis pas que j’y arrive tous les jours: j’ai quelques réflexes conditionnés de mon enfance qui réagissent au quart de tour. C’est chaque fois l’occasion de réajuster le tir en cherchant ce que ça titille chez moi, quelle blessure de petite fille est réactivée et pourquoi je réagis fortement. Ça montre aussi à mes propres filles que je ne suis pas parfaite, que je peux me tromper mais que je peux m’améliorer.

Toujours est il que si vous souhaitez en savoir plus sur le fonctionnement des cerveaux (reptilien, limbique et cortex préfrontal) que je n’avais pas osé aborder dans mon premier article (“comment mettre plus d’harmonie dans sa vie?“), vous pouvez cliquer ici, c’est fort bien expliqué.

A la fin de son billet, l’auteur propose 4 exercices pour aider les enfants de 3 à 7 ans en proie à des émotions fortes. De bonnes pistes à tester pour désamorcer des situations difficiles et éviter qu’elles ne “partent en cacahuètes”.

Guy Corneau et Marie Lise Labonte

Mon livre de chevet actuel “La guerison du coeur” de Guy Corneau m’a offert deux passages pour illustrer mon dernier article: c’est notre réalité intérieure (nos pensées et émotions surtout) qui conditionnent notre réalité extérieure (ce que nous vivons).

Ici, Guy Corneau explore la guérison physique et émotionnelle mais on peut l’appliquer à la vie en générale:

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Guy CORNEAU cite également Marie Lise LABONTE qui a vaincu une arthrite rhumatoïde par la visualisation et l’imagerie mentale pour stimuler ces forces d’autoguérisons (Cf “S’autoguérir” et “Se guérir grâce à ses images intérieures”).

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“LA LÉGENDE AMÉRINDIENNE DES DEUX LOUPS”


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Un homme âgé dit à son petit-fils, venu le voir très en colère contre un ami qui s’était montré injuste envers lui :

“Laisse-moi te raconter une histoire … Il m’arrive aussi, parfois, de ressentir de la haine contre ceux qui se conduisent mal et n’en éprouvent aucun regret. Mais la haine t’épuise, et ne blesse pas ton ennemi. C’est comme avaler du poison et désirer que ton ennemi en meure. J’ai souvent combattu ces sentiments”
Il continua :
“C’est comme si j’avais deux loups à l’intérieur de moi :  le premier est bon et ne me fait aucun tort. Il vit en harmonie avec tout ce qui l’entoure et ne s’offense pas lorsqu’il n’y a pas lieu de s’offenser. Il combat uniquement lorsque c’est juste de le faire, et il le fait de manière juste. Mais l’autre loup, il est plein de colère. La plus petite chose le précipite dans des accès de rage. Il se bat contre n’importe qui, tout le temps, sans raison. Il n’est pas capable de penser parce que sa colère et sa haine sont immenses. Il est désespérément en colère, et pourtant sa colère ne change rien. Il est parfois si difficile de vivre avec ces deux loups à l’intérieur de moi, parce que tous deux veulent dominer mon esprit.”
Le garçon regarda attentivement son grand-père dans les yeux et demanda :
“Lequel des deux loups l’emporte, grand-père ?”
Le grand-père sourit et répondit doucement : “Celui que je nourris.”
Sagesse amérindienne – Auteur inconnu
  • Pour illustrer cette pensée, j’ai réalisé une petite expérience à la portée de tous :
    des boutons et deux bocaux, sur lesquels sont écrits “pensées neutres et  positives ” et “pensées négatives”.
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    Je les laisse en évidence sur la table du salon. A chacun de mes passages,  je glisse un bouton correspondant à mon état d’esprit du moment. En fin de journée, je constate leurs niveaux respectifs.

 

  • Si vous souhaitez tenter l’expérience, ne focalisez pas sur le résultat. Prenez-le comme un jeu: “ah tiens, c’était comme ça aujourd’hui”.
  • Imaginez maintenant que vos récipients de fortune soient remplis de graines et que  vous les semiez. Qu’est ce qui pousserait dans votre jardin?
    Petit à petit, on surprend ses pensées. Il est alors possible de remplacer les pensées “chiendents” par des pensées “fraises” par exemple. Quelle récolte sera la plus abondante et de fait vous nourrira?